Equipe de France : Révoltez-vous !

Publié le 01 octobre 2011 par Lben

La logique sporetive a été respectée. L’équipe qui avait des certitudes sportives : une équipe type établie, un fond de jeu,… l’a emportée. Le problème c’est que c’est l’éaquipe des Tonga et non la France ! On est tombé bien bas. Explications…

La logique sportive a été respectée. L’équipe qui avait des
certitudes sportives : une équipe type établie, un fond de jeu,… l’a
emporté. Le problème, c’est que c’est l’équipe des Tonga et pas l’équipe de
France. On est tombé bien bas. Explications…

La faillite de tout
le système Lièvremont :

Marc Lièvremont nous avait annoncé que l’équipe de France
serait à son apogée au moment d’affronter le Tonga. C’est réussi. Toujours pas
d’équipe type, un pic de forme qui ressemble à une saucisse dégonflée, des
joueurs qui ne savent pas où aller sur le terrain et sont incapables de
dépasser 2 temps de jeux,… Pour être au top, cette équipe est au top ! Si,
encore, nous avions été battu par une formidable équipe des Tonga capable de
balayer l’ensemble du terrain par des mouvements aussi beau que spectaculaires,
mais même pas. Marc Lièvemont a beau tenter de sauver les apparences en saluant
la performance Tonguienne, ceux-ci n’ont rien fait d’irrésistible. Pire, même,
ils ont été incapables de marquer un 2ème essai, alors que les
occasions leur ont tendu les bras.

Je ne vais pas reprendre une nouvelle fois tous les
handicaps rencontrés par des joueurs français qui souffrent de l’absence totale
de stratégie et de management de l’encadrement français : sans équipe
type, pas d’automatismes, sans automatismes, pas de jeu offensif performant,…
Si l’on rajoute à cela des faillites individuelles sur ce match : Yachvili
qui ne pense qu’à se débarrasser du ballon par un jeu au pied approximatif vu
qu’il a du mal à trouver son ouvreur dans la désorganisation d’ensemble, Parra
qui a envie mais qui ne sait pas comment l’exprimer à un poste qui n’est pas le
sien, Rougerie qui n’est pas à son meilleur niveau ( et c’est normal au
vue de la gravité de sa blessure passée ), Servat qui se contente de quelques
percussions et même Bonnaire dont le déchet sur ce match et énorme et coûte
cher à l’équipe. Du coup, les jeunes joueurs n’ont plus qu’à se mettre au
diapason et tomber dans la médiocrité ambiante. Seul le triangle arrière a été
globalement à la hauteur. Mais est ce que L’entraîneur français n’aurait pas pu
se rendre compte que Maxime Médard est un arrière au moment où il a choisi un
centre et un ancien ailier à ce poste ?

Malgré tout, je vais, quand même, en remettre une couche sur
une préparation catastrophique depuis le mois de juillet. Pendant 2 mois,
l’encadrement français nous a bassiné sur la soi-disant originalité du
dispositif mis en place, ils semblaient obsédé, tel des GO du Club Med, par les
activités d’animations pour que, surtout, les joueurs ne s’ennuient pas et ne
souffrent pas. Mais, si un joueur n’est pas capable de sacrifier son bien-être
personnel pour préparer l’évènement d’une carrière, qu’il rentre chez
lui ! Il n’a rien à faire en équipe de France. Si l’on fait le décompte
des jours sans entraînements sur la période des 2 mois de préparation, on
arrive à un jour de repos tous les 2 jours quasiment. Quand on sait aujourd’hui
que l’équipe de France n’a toujours pas d’équipe, d’automatismes, un niveau
physique qui interroge et des manques flagrants à tous les niveaux, on comprend
mieux les ratés de la préparation…

Avant de prendre l’avion pour la Nouvelle-Zélande, Jo Maso
nous a expliqué que, jamais, les joueurs ne se sont aussi bien préparés.
J’aimerai bien savoir à quoi exactement ? A faire des régates dans la baie
d’Auckland ? A manger des huitres en bord de mer ? Quand je vois que
le responsable de la préparation physique de cette équipe a 29 ans et est en
charge de l’équipe du PUC qui vient de brillamment descendre en Fédérale 3, on
comprend que cette défaite est à l’image du rugby français : un ensemble
fait de bric et de broc qui n’a ni queue ni tête…