10/18, 18 octobre 2010, 350 pages
Résumé de l'éditeur :
Alors qu'en ce début de XXe siècle une série de crimes endeuille la ville de Vienne, l'inspecteur Oskar Rheinhardt et son ami, le psychiatre Max Liebermann, se lancent à la poursuite d'un insaisissable psychopathe dont l'arme favorite est... une épingle à chapeau.
S'agirait-il du fameux complexe d'Oedipe, que Freud vient de mettre au jour ? Mais Liebermann doit également traiter ses propres patients, dont un homme obsédé par son doppelgänger, un double inquiétant... Traumatisme ? Hallucination ? Quand de nouveaux meurtres remettent en cause ses déductions, l'affaire prend dès lors une tournure très obscure.
Mon avis :
Nous sommes plongés dans l'ambiance de la ville de Vienne qui découvre la psychanalyse avec Freud et le roman nous entraîne dans toutes les couches de la société, de la bourgeoisie aux bas quartiers, sans oublier les peintres licencieux.
La place des femmes devient de plus en plus importante, et les corsets commencent à passer de mode.
Mais c'est aussi un roman policier avec de la psychanalyse où est expliqué le mythe d'Oedipe de Sophocle et ses répercusions sur la psyché humaine.
L'intrigue est intéressante car le meurtrier se raconte et raconte la génèse de ses pulsions.
Et puis il est beaucoup question de pâtisserie que dévorent les enquêteurs. Ahhh, les gâteaux viennois pleins de crème et de sucre....
L'image que je retiendrai :
Celle des robes de haute-couture viennoise qui, à l'image des gâteaux, sont encore pleines de falbalas – mais sans le corset.