- Etablir un rituel : « monter sur la planche » : un cercle au début et à la fin : travail de la position, du geste, du regard et de la voix (petits exercices de concentration). Retour au cercle à la fin pour faire le point sur la séance.
- La part du public et celle des acteurs : le silence et la bienveillance (tout le monde joue, pas de remarques quelles qu’elles soient de la part de ceux qui ne jouent pas). Absence totale de commentaires.
- L’espace de dérive : la limite matérialisée entre fiction et réalité : le théâtre étant un espace transitionnel, celui qui entre dans cet espace devient « un autre », c'est-à-dire un personnage qu’il a la liberté de créer.
- L’espace des possibles : sur les planches, on est tour à tour acteur et spectateur, on ne passe jamais seul sur scène, le metteur en scène indique ou tire au sort l’ordre des passages.
- Le regard vers l’extérieur : porter le regard vers l’horizon, ce qu’au théâtre on appelle « le secret » et qui sert d’appui au regard, à la silhouette, à l’intensité qu’on met dans un personnage.