En ce qui me concerne, j'aime plutôt ce genre de chasseur. Ils ont tout compris des dangers liés à leur loisir de mort et font hyper gaffe en matière de sécurité. Les consignes, ils les appliquent au pied de la lettre. Tolérance zéro avec le risque.
Tu ne me crois pas ?
Constate par toi-même alors : nous sommes au hameau du Bois-de-Laigny (commune de Laigny), et plus précisément au lieu-dit le Poirier du crapeau. Cette époustouflante commune de l'Aisne compte 225 pélerins la nuit quand les chats sont presque gris.
Mercredi 28 septembre, alors qu'il chassait, probablement éreinté par tant d'efforts (gérer la biodiversité en tuant ses spécimens, c'est du boulot, je t'assure), il a négligemment posé l'extrémité de son flingue au bout de son pied. Mais je parle bien du canon, pas de la crosse.
Et, c'est ballot, il a appuyé sur la détente.
Le paturon a été littéralement troué. On voyait le sol au travers (micelle). Heureusement, le ver de terre qui se trouvait là s'en tire avec une égratignure. Il a été conduit (le viandard, pas le lombric) aussitôt à l'hosto de Laon, la capitale des paons.