General Dynamics Corporation est un conglomérat américain actif dans le secteur de la défense. Depuis 2008 GD est la cinquième plus grande entreprise mondiale de défense. La société possède quatre secteurs d’activité principaux: les systèmes marins, les systèmes de combat, les systèmes d’information, et les systèmes de technologie et de l’aérospatiale. L’entreprise a construit le F-16, le chasseur le plus-produit de fabrication occidentale, mais cette filiale a été vendue à Lockheed en 1993.
GD est également le premier fabricant de jets d’affaires, avec sa flotte Gulfstream avec un quart de toutes les ventes d’avions d’affaires. Les besoins de l’armée américaine ont changé considérablement depuis l’époque de la Guerre froide, avec un accent accru sur une armée plus réactive et polyvalente. Avec les trois quarts des ventes venant du gouvernement américain, GD dépend fortement des dépenses budgétaires du département de la Défense (DoD). Le budget du DoD est plutôt cyclique, mais la guerre dans le Moyen-Orient a augmenté les dépenses de défense au cours des dernières années. Néanmoins, les déficits budgétaires et les pressions politiques pour la baisse des dépenses de défense peuvent avoir un impact majeur sur les crédits disponibles pour financer les contrats de l’entreprise.
Environ 10% des ventes GD proviennent de clients internationaux de défense. Les ventes à l’international peut comporter cependant davantage de risques. L’instabilité politique et les fluctuations des taux de change peuvent avoir un impact sur les revenus et la rentabilité de la société.
Le rendement sur le long terme de GD s’élève à 2.13%, ce qui est assez modeste. Cette lacune est compensée par un ratio cours/bénéfices de seulement 8.10 et une croissance annuelle moyenne du dividende plus que correcte, avec 13.76%. La société est parvenue à augmenter le revenu des actionnaires durant 16 années consécutives, ce qui est pas mal, mais sans comparaison avec d’autres titres de notre portfolio. Le ratio de distribution est très prudent, avec seulement avec 25.38%, ce qui laisse une marge confortable à GD pour continuer à augmenter son dividende à l’avenir, même en cas de passage difficile.
Le titre de la société est sensible aux variations du marché, avec un beta de 1.25, la volatilité se montant par ailleurs à 18.72%. La performance du titre depuis 35 ans par rapport au S&P est remarquable, mais elle l’est encore plus si on la considère depuis la première guerre du Golf.
GD n’offre pas de protection particulière contre les variations du dollar.