... Cette année à Boulogne-Billancourt, encore un programme exceptionnel d'audace, témoin du regain d'intérêt pour l'art, signe de l'intense volonté de développement culturel de notre nouveau maire. Un programme ennivrant, décalé, couillu, sublime, risqué pour la Nuit Blanche :
Rien.
Que dalle.
Nada.
Zob.
Deux solutions s'offrent à nous :
1. Regarder toute la nuit en pleurant de dépit le sublime "Carré Blanc sur Fond Blanc", de 1918 par Kasimir Malevitch, pionnier de l'abstraction, en maudissant tant d'inertie dans cette ville qui vit naître le cinéma, qui fut un haut-lieu culturel, qui accueillit de magnifiques artistes il y a bien longtemps et qui est désormais largement dépassée par la vitalité d'Issy-les-Moulineaux entre autres. Bardot, c'est sympa mais juste Bardot, c'est barbant.
2. Attendre le 9 novembre pour enfin voir de l'art vivant, du vrai, du qui vibre à Boulogne-Billancourt à l'occasion du deuxième vernissage SHAG à La Blanchisserie, 24, rue d'Aguesseau 92100 la ville dont le maire n'a rien compris à l'importance de la culture (normal, il est de l'UMP, vous me direz), même pour se faire réélire, ce qui semble très mal barré.
SHAG, c'est ici : link et le groupe Facebook de SHAG, c'est là : link.
Boulonnaises, Boulonnais amateurs d'art, de culture et de bonne volonté, souhaitons-nous toutes et tous une excellente Nuit Blanche. Et à l'année prochaine avec sensiblement le même programme, soit rien de plus que l'année dernière et cette année. Sauf si la mairie fait appel à SHAG. Aha. C'te blague.