1er octobre
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
La grande “petite” sainte de Lisieux (1888, date de l’entrée au Carmel - 1897).
Cinquième et dernière fille d’une famille chrétienne, Thérèse Martin grandit “entourée d’amour”. Elle a quatre ans quand sa mère meurt. Le père et ses cinq filles s’installent alors à Lisieux pour se rapprocher de leur famille. Un deuxième drame ébranle Thérèse : ses s’urs Pauline et Marie entrent au Carmel…
Une nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s’élance, dans “une course de géant”, vers le Dieu-Amour qui l’a saisie. Intrépide, elle va jusqu’à Rome se jeter aux pieds du Pape et obtient, le 9 avril 1888, d’entrer au Carmel à quinze ans seulement. Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s’en remet au Christ. Dans le mystère de son agonie, elle prie pour le salut des pécheurs qui n’ont pas la foi. Elle est âgée de 24 ans lorsqu’elle meurt en 1897, en promettant de faire tomber sur la terre “une pluie de roses” et de passer son ciel à faire du bien sur cette même terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant. De nombreux témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère. Canonisée en 1928, elle est proclamée patronne des missions de l’Eglise universelle, et docteur de l’Eglise en 1997.
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Hymne :Thérèse de l’Enfant Jésus
Thérèse de l’Enfant Jésus,
le plus
petit peut suivre ta voie
ouverte
vers le Seigneur de toute joie
qui a reçu ta vie offerte.
R/Chaque geste pour Lui,
chaque instant avec Lui
et brûler les ombres de la terre,
au feu de la prière,
dans l’Esprit !
Au Père, le grand abandon,
le don
du bien caché, tu l’as fait
d’avance,
et Lui qui voit dans le secret
a dépassé ton espérance.
Tu as demandé d’être un jour
l’Amour
au cœur de l’Église, à part
entière,
et l’Époux chaste, sans retard,
t’a consumée à Sa lumière.
Amen, amen, rappelle-nous
que tout,
jusqu’à l’extrême douleur,
est grâce
par le Seigneur, Fils du Seigneur,
Thérèse de la Sainte Face.
Antienne
Psaume -( 135 - I)
1Rendez grâce au Seigneur : il est bon,
éternel est son amour !
2Rendez grâce au Dieu des dieux,
éternel est son amour !
3Rendez grâce au Seigneur des seigneurs,
éternel est son amour !
4Lui seul a fait de grandes merveilles,
éternel est son amour !
5lui qui fit les cieux avec sagesse,
éternel est son amour !
6qui affermit la terre sur les eaux,
éternel est son amour !
7Lui qui a fait les grands luminaires,
éternel est son amour !
8le soleil qui règne sur le jour,
éternel est son amour !
9la lune et les étoiles, sur la nuit,
éternel est son amour !
Antienne
Psaume -( 135 - II)
10Lui qui frappa les Égyptiens dans leurs aînés,
éternel est son amour !
11et fit sortir Israël de leur pays,
éternel est son amour !
12d’une main forte et d’un bras vigoureux,
éternel est son amour !
13Lui qui fendit la mer Rouge en deux parts,
éternel est son amour !
14et fit passer Israël en son milieu,
éternel est son amour !
15y rejetant Pharaon et ses armées,
éternel est son amour !
Antienne
Psaume -( 135 - III)
16Lui qui mena son peuple au désert,
éternel est son amour !
17qui frappa des princes fameux,
éternel est son amour !
18et fit périr des rois redoutables,
éternel est son amour !
19Séhon, le roi des Amorites,
éternel est son amour !
20et Og, le roi de Basan,
éternel est son amour !
21pour donner leur pays en héritage,
éternel est son amour !
22en héritage à Israël, son serviteur,
éternel est son amour !
23Il se souvient de nous, les humiliés,
éternel est son amour !
24il nous tira de la main des oppresseurs,
éternel est son amour !
25A toute chair, il donne le pain,
éternel est son amour !
26Rendez grâce au Dieu du ciel,
éternel est son amour !
V/ Fais-moi connaître, Seigneur, tes voies.Enseigne-moi tes sentiers.
Lecture : Le prix de l’entraide fraternelle- ( Ph 4, 10-23)
LETTRE DE STE THÉRÈSE À SŒUR MARIE DU SACRÉ-CŒUR (8 SEPTEMBRE 1896)
À l’oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre, j’ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse. Les chapitres XII et XIII de la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux… J’y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs.. que l’Église est composée de différents membres et que l’œil ne saurait être en même temps la main… La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix…Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ». Et l’Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l’Amour… Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j’avais trouvé le repos…Considérant le corps mystique de l’Église, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous… La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l’Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang… Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux… ; en un mot, qu’il est éternel !…Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour… ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’amour !…Oui, j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée… dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serait l’Amour… ainsi, je serai tout… ainsi mon rêve sera réalisé !!!…
R/Voyez quel grand amour nous est donné ! Enfants de Dieu, nous le sommes, discernés par avance dans le Fils unique. Au prix du sang qu’il a versé, Jésus nous conduit vers le Père. Nos yeux sont fixés sur la cité de fête où nous verrons le visage de Dieu. Au-delà de toute souffrance, une joie éternelle nous attend.
Oraison
Dieu qui ouvres ton Royaume aux petits et aux humbles donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta gloire.
© AELF, Association Épiscopale Liturgique pour les Pays Francophones