Comme vous devez sans doute le savoir si vous me suivez sur mon blog, côté DC je suis battable à tous les niveaux mais cela ne veut pas dire que je me fiche de cet éditeur, alors ça non ! Juste qu’il me faut du temps (et des billets verts) pour me familiariser avec ses personnages. Il y a deux mois de ça, j’ai découvert la nouvelle justicière de Gotham City sous les traits de la jeune Kate Kane, justicière qui dès ma première lecture m’a plu grâce aux excellents Greg Rucka et J.H. Williams III (la review est par ici). Grâce à un lecteur, j’ai appris l’existence d’un graphic novel dédié à Wonder Woman arbitré par le duo Rucka/J.G Jones. C’est bien évidement ce comic que je m’apprête à vous en faire la review !
Le Pitch :
L’Hiketeia est une tragédie grecque moderne sur l’honneur et la vengeance. Lorsque Wonder Woman participe à un ancien rituel appelé Hiketeia, elle est éternellement lié par l’honneur et doit protection et soins à une jeune fille nommée Danielle Wellys. Mais lorsque la princesse Amazon apprend que Danielle a tué des vendeurs de drogue qui avait eux mêmes tué sa soeur, elle se retrouve soudain face à Batman, qui est à la recherche de la femme en fuite. Pris dans une situation délicate, Wonder Woman doit choisir entre rompre un serment sacré ou tourner le dos à la justice. Wonder-Woman : Hiketeia explore le monde complexe de cette héroïne légendaire, entre super-héros et dieux grecs, entre mythologie et drame urbain…
Mais bon, je vais arriver à conclusion alors que je n’ai même pas fini l’introduction.
Alors point par point, scénario puis graphisme et impressions personnelles.
Concernant le graphisme, je trouve que J.G. Jones remplit sa part du contrat grâce à son réalisme habituel qui colle parfaitement avec le récit de son collègue scénariste. Pour faire simple, il dessine en respectant la proportion de tout être vivant sans gros lolo et muscles surdimensionnés et franchement, ça fait du bien !
En conclusion je ne pourrais que revenir sur ma fausse introduction et souligner la quasi-totalité des points que j’y ai cité en ajoutant une petite note à ce Wonder Woman, un jolie 5/5 pour le travail prestigieux réalisé par ce duo d’artiste. Même si à l’heure où j’écris cet article, les reviews sur les News’ 52 DC se font nombreuses, je me dis qu’il n’est jamais trop tard pour aborder un univers surtout lorsqu’on est lecteur de VF et que la traduction du relauch n’est toujours pas annoncé par le successeur de Panini. Pour faire bref, les quelques comics que j’ai eu l’occasion de lire chez DC Comics sont de pures merveilles, j’espère que l’éditeur ne me décevra en cours de chemin.