Grey's Anatomy // Saison 8. Episode 3. Take the Lead.
L'an dernier je maudissais la série, à un niveau qu'il est même difficile d'imaginer. Sauf que maintenant, j'ai repris la main avec et j'ai tout simplement adoré cet épisode. Mêlant
astucieusement la vie des personnages à une intrigue hospitalière de grande envergure, la série se donne les moins de réussir et de ne pas plonger dans des épisodes pleurnichards, descriptifs de
chaque action, ennuyeux, pas drôle. La saison dernière était un vrai calvaire pour moi, mais j'ai tenu, tenu pour certains personnage, tenu pour plusieurs raisons qui me sont propres mais surtout
parce que j'eu adoré Grey's Anatomy fût un temps. D'ailleurs, le season 6 finale m'avait rendu joyeux pour la suite mais on sait tous ce que la série a fait, comme si elle manquait de moyens.
C'était catastrophique. Cet épisode, réalisé par Chandra Wilson (qui a déjà réalisé des épisodes l'an dernier) donne une nouvelle énergie à la série. Même si le season première était très bien,
je pense que cet épisode est celui que j'attendais, qui me permet de dire que oui (et de façon hâtive) Grey's Anatomy est bel et bien de retour.
Notamment pour le fun. L'épisode était parfois drôle, grâce à Cristina et Teddy qui forment un duo vraiment indécrottable. Notamment par rapport à la scène de l'appendicectomie, ou encore
Cristina face aux nouveaux internes, et ça, c'était du grand art. Les répliques fusaient, c'était imaginatif, on avait un vrai retour des personnages que j'aimais bien, Cristina ne déprimait pas,
ce qui permet également de ne pas s'ennuyer. Bref, une vraie petite réussite à l'américaine. Car la grosse intrigue de cet épisode c'est bien sûr le fait que les résidents, maintenant en 5ème
année de chirurgie vont pouvoir pratiquer leur première solo. Gros risques pour eux, et notamment pour Meredith qui vient juste d'être réintégrée à l'équipe et qui va se retrouver à jouer à sa
propre mère, têtue et à ne pas écouter les conseils de Derek. J'ai trouvé l'idée plutôt satisfaisante, notamment pour tous les ennuis que cela va sûrement apporter au couple par la suite. Rien
que la scène de ménage de fin, assez touchante, permet justement de reprendre ces deux personnages sur de bonnes bases.
![Grey's Anatomy : Quand la série redevient excellente... vlcsnap-2011-09-30-22h10m31s63.png](http://media.paperblog.fr/i/491/4910671/greys-anatomy-serie-redevient-excellente-L-Tgji60.png)
Karev pendant ce temps trouve également une vraie énergie, entre Richard et son regard avenant sur ce que Karev va faire durant son intervention (j'ai dans l'idée qu'il va vouloir le prendre sous son aile), ou encore les tensions avec Avery et les différentes histoires, ou pan d'histoires avec April. Karev reprend de l'importance et son cas, toute sa partie était solide, sans faire de vague. Les émotions ça le connait, ça change assez des saisons précédentes (post-Katherine Heigl). Pusi Avery et Arizona, c'était quand même bien marrant quand on y repense. Enfin, j'aime bien la dynamique autour de Hunt et de Bailey, c'est efficace et bien tourné. Ainsi, voilà un épisode plus que réjouissant qui m'a enchanté. Preuve en est, j'en ressors avec la patate et je n'ai qu'une envie, voir la suite la semaine prochaine. Cette envie, cette fringale, ne m'était pas arrivée depuis des années, comme quoi, Grey's Anatomy peut renaître de ses cendres.
Note : 8.5/10. En bref, un épisode bien écrit, drôle et parfois même un peu émouvant sans être trop exigeant, mais également un cas général et une dynamique personnage parfaitement maîtrisée.