A quelques mois de l’élection présidentielle, rien ne va plus à l’UMP qui vit au rythme des valises, des mises en examen, des billets de banque (millions touchés ou pas, en petites ou grosses coupures…), entre Karachi et Clearstream, entre Bettencourt et fuite des courageux, bref une belle crise d’identité !
Le parti sarkozyte aurait dû dépasser les dissenssions liées à l’agrégat des familles de la Droite. Mais, machine électorale devenue machine infernale, elle ne fonctionne plus bien et a même perdu l’imperdable : le Sénat. C’est dire si la crise est grave. C’est dire si la faillite de ses dirigeants est lourde : Sarkozy, Fillon, Juppé, Copé et autres Bertrand.
Copé rêvait d’enfourcher une rolls qui le mènerait droit au graal. Il se retrouve à la tête d’une galère dans laquelle les galériens s’étripent, déballent, s’accusent. Sphère opaque où des officines se créent (Droite populaire, Centrisme et Humanité …) au fur et à mesure du grand débalage public, signe d’un forte secousse tectonique en cours et à venir …
Le malaise ambiant, renforcé par la course aux idées frontistes, irrite et fait parler des cadres sur la dérive des propositions ou l’accumulation des défaites électorales depuis la prise en main de l’appareil créé par et pour Sarkozy.
Au final, Droite populaire (Mariani), Droite centriste (Longuet), Droite modérée (Daubresse), Droite sociale (Wauquiez), Droite rurale (quelques sénateurs dépités …) ou Libéraux (Novelli) n’empêchent pas le Front national de prospérer mlagré les nombreux clignements opérés, les phrases et les orientations politiques opérées. Dès lors une éventuelle implosion de l’UMP en cas de défaite présidentielle s’est mise à germer …