Critiques Séries : The Vampire Diaries. Saison 3. Episode 3.

The Vampire Diaries // Saison 3. Episode 3. The End of The Affair.

Autant vous le dire de suite, les épisodes flash-back dans Vampire Diaries c'est pas du tout ma tasse de thé. Et cet épisode ne déroge pas à la règle. Toute la partie ne sert qu'à introduire un personnage, celui de Sebastian Roché, que l'on découvre dans les dernières minutes de l'épisode. Ah si, cela sert aussi à un truc. Un sourire. J'avais promis de compter les sourires de Paul Wesley cette saison, et on en a déjà un. C'est ça de pris. Je me suis donc très ennuyé dans cette partie de l'épisode, aucun rythme, et tout est trop cheesy, horripilant, sans parler du coup de la femme qui lui pique sa coupe de champagne. Ainsi, je renie les flashback dans cette série comme je renie pas mal de choses dans cette série. Comme Bonnie. D'ailleurs, où elle est ? Dans le season première elle était enfermée dans un téléphone Motorola, le téléphone est tombé, elle est donc toujours dedans non ? J'aimerai une petite précision du coup. Mais par la suite l'épisode prend une forme un peu plus intéressante sans pour autant faire trop évoluer ses intrigues, histoire de bien prendre son temps avec le flash-back ruineur de rythme.
Alors Klaus et Stefan arrivent à Chicago (qui ressemble à Mystic Falls, j'aime ce genre de chose, ou encore aux décors de Metropolis dans Smallville avec la ville incrustée en fond). Il ne se passe rien puisque leur arrivée n'est là que pour introduire les flash-back, donc pour eux tout débute à la fin de l'épisode quand Damon et Elena les retrouvent grâce à l'aide de Katherine qui n'est là que pour passer un coup de téléphone depuis… une cabine téléphonique… Sérieusement ? Qui fait encore ça de nos jours ? Elle connait pas les téléphone portable, les iPhone ? En plus on aurait eu un beau placement de produits. Donc toute la partie avec Elena et Damon n'était pas plus palpitante, puisqu'elle consiste à jouer la transition vers la suite de la saison. Cet épisode était donc pour ce qui est de ses héros très décevante. Il y avait de la matière pour faire des trucs plus impressionnants mais ce n'est pas le cas. Dommage. Il faut dire que le passé de Stefan est un tue intrigue, c'est pire que de se jeter dans le vide.

Pendant ce temps, Caroline se fait dressée comme un poney par son papa joué par Jack Coleman et je suis déçu car ce dernier ne fait presque rien à part actionner une manivelle (n'y voyez rien de bizarre) pour faire entrer le soleil dans la pièce et brûler sa fille (il est un grand sadique en fait, comme dans Heroes quoi, il aime bien ce genre de rôles je crois). Mais l'intrigue certes de transition était plutôt pas mal et surtout très bien menée par deux personnages. Le grand absent de cet épisode c'est quand même Jeremy et je n'ai pas eu de ma dose du duo qu'il forme avec Matt. Dommage, je les aiment bien tous les deux. Même chose côté Lockwood, aussi bien mère que fils, on a rien, alors que dans l'épisode précédent on avait quand même un gros morceau donc je pense que l'épisode aurait pu prendre un peu du temps d'antenne du duo-expressif (il a sourit, seconde expression de visage) Stefan pour se concentrer sur d'autres choses.
J'aime bien Vampire Diaries, c'était fun les deux premiers épisodes mais là c'est juste ennuyeux. J'ai piqué une sieste en plein milieu d'ailleurs alors que je comptais sur la série pour me remonter le moral après une longue journée. Mais non, j'ai dormi donc j'ai du reprendre l'épisode une seconde fois. Tuant. Mais malgré ça, il y a des trucs qui peuvent passé, comme le Stefan classe, ça change du Stefan qui passe pas sous la douche une fois par jour, ou encore la petite scène de face à face entre Damon et Klaus dans les dernières minutes de l'épisodes mais voilà, je suis comme en janvier dernier avec les épisodes très ennuyeux de la série. J'ai peur que Kevin Williamson est donné un trop gros coup dans les scénarios de Secret Circle (j'attends toujours de voir d'ailleurs) et que la pauvre Julie Plec est tombée malade au mauvais moment.
Note : 4/10. En bref, un épisode à l'ambiance ennuyante, et ce malgré quelques idées intéressantes.