Suite DES QUATRE PRINCIPES DU MOUVEMENT
2 ) De même qu’on ne peut imaginer une vitesse infiniment grande, on ne peut concevoir une vitesse infiniment petite. Toute définition de l’inertie suppose posé un temps de l’action puisque l’inertie appréciée dans un temps ne le sera plus dans un temps plus long. Il ne serait plus possible de distinguer un corps inerte d’un corps animé d’un mouvement infiniment petit.
Si une particule pouvait se mouvoir d’un angström une fois chaque milliard d’années, nous ne pourrions pas nous prononcer sur l’état de son mouvement ni opérer une mesure.
Il est par ailleurs impossible de fractionner à l’infini une énergie pour étaler un mouvement selon une durée aussi longue. Il doit donc exister dans le réel une limite en deçà de laquelle aucune énergie ne saurait engendrer un mouvement.
S’il n’existait pas une limite inférieure à toute action, un corps doté d’une énergie infiniment petite selon un temps infiniment long ne pourrait pas être distingué d’un corps absolument inerte. Pour que s’ouvre la distinction entre repos et mouvement il faut poser une limite inférieure à partir de laquelle un corps au repos sera distingué d’un corps en mouvement.
De là il résulte que pour fonder une théorie du mouvement, nous devons encadrer celui-ci entre deux limites : celles du repos et du mouvement absolus.
Cette limite inférieure est également à rechercher dans des phénomènes physiques observables et doit se présenter comme une constante (une limite doit être absolue et invariable pour tous les référentiels).
Mais puisqu’il se rencontre une vitesse limite qui est celle de la lumière et une action minimale h, c’est qu’une résistance bien réelle interdit l’illimité de la vitesse et impose un état d’inertie fondamental. L’état de repos absolu est alors entièrement déductible de l’action minimale, ce qui implique que l’existence du premier mouvement s’origine dans un non-mouvement préalable. (Nous verrons et démontrerons que l’action minimale h s’applique à un « corps » de « masse » minimale qui est une onde électromagnétique).
La notion de repos absolu est inconcevable dans le relativité puisque le mouvement concerne celui des corps dont aucun ne peut être considéré comme au repos: il n’y a donc pas de repère privilégié absolument au repos à partir duquel se mesure le mouvement. Celui-ci n’est reportable qu’à un seul invariant : celui de la vitesse de la lumière. Il est évident, selon la relativité, qu’aucune détermination du repos absolu n’est possible. Pourtant, une véritable théorie du mouvement exige que celui-ci soit encadré entre deux limites. Les nouveaux principes de physique, sans déjuger la relativité, se voit contraint d’ouvrir un autre champ de recherche, de se situer sur un autre plan, pour accorder la théorie et le réel, pour fonder sur d’autres bases le nécessaire repos absolu
A suivre