En juillet 1943, un groupe de résistants s'était formé sous l'impulsion d'Alphonse Vaudron (membre des F.T.P communistes) dépendant du secteur de Mortage, ce groupe participe à plusieurs actions de sabotage et aussi à des opérations de réception de parachutage.
La réorganisation des formations clandestines après les coups de filets opérés par la GESTAPO entre le 15 mai et le 30 juin 1944, avait eu pour conséquences de renforcer le rôle d'Alphonse Vaudron, il était promu sous-chef de secteur et donc cela a étendu le champ d'activité du maquis qui se déplaçait sans cesse dans les zones forestières. Pour des raisons de commodité, Vaudron avait établi le poste de commandement du Maquis à Saint-Cyr-la-Rosière, où lui parvenaitles ordres de l'état-major département.
L'interception d'un émissaire de cet état-major par un agent français de la GESTAPO allait entraîner l'intervention des S.S à Saint-Cyr-la-Rosière.
Le 4 août 1944, alors que deux sections du maquis bivouaquaient à proximité, une troupe composée de plus de deux cents S.S et accompagnait par une cinquantaine de Miliciens de Darnand cerna tout le secteur et attaqua les maquisards. Une lutte acharnée s'engageau, mais Vaudron se rendant compte de l'inégalité des forces en présence, tant au niveau matériel qu'en hoimmes, décida de percer l'encerclement en son point le plus faible, celui tenu par la Milice Française. Sous la protection de deux sizaines, la percée fut réussie. Les maquisards qui avaient permis le repli de leurs camarades étant à cours de munition furent capturés. Le docteur Gireaux qui soigné les maquisards fut aussi capturés.
Plusieurs maquisards avaient été tués lors des combats. Plusieurs autres sont tombés aux mains de la Milice. Les miliciens firent preuve d'une férocité encore plus forte que les S.S Ils traînèrent le docteur Gireaux et deux autres maquisards sur la route d'Appenai, après les avoir torturés (l'un d'eux fut retrouvé les doigts coupés et les yeux creuvés), ils les abattirent.
Un autre maquisard fut fusillé par les S.S le long du mur d'un maison à l'angle de la route départementale n°277 (voir la plaque). Les autres maquisards capturés ont été fusillés plus tard à Appenai.