Voilà, le mois d'Août est entamé, 7 jours déjà, et le mois de septembre se profile doucement à l'horizon. Un mois qui annonce la rentrée des classes mais aussi la rentrée des livres. Alors de qui va-t-on parler cette année ? Je me suis un peu penchée sur la question pour me rendre compte qu'un jeune auteur faisait déjà parler de lui. Un petit prodige peut-être, en tout cas je le pense car il écrit son premier roman à 16 ans, encore ça pourrait passer mais celui-ci fait pas moins de 1000 pages !!! Aujourd'hui âgé de 19 ans on pourrait le croire sorti tout droit d'une autre époque... Voyez vous-même :
Avec cette coupe de cheveu on le croirait plutôt des années fin 1800 début 1900 que des années 2000 :).... Bref, ce jeune homme du nom de Marien Defalvard aurait écrit ce premier livre chez sa mère, à Orléans, puis l'aurait envoyé, par la poste, à une maison d'édition tout de suite séduite par le manuscrit. En effet, chez Grasset, lorsqu'ils ont reçu ce volumineux manuscrit, la prose romantique et précieuse faisant penser à un autre auteur de la fin du 19éme siècle ( Radiguet, premier roman à 17 ans ) les a de suite convaincus. Pourtant, quand ils ont pris contact avec l'auteur, ils s'attendaient à voir quelqu'un de plus âgé, puisque le roman retrace la vie d'un vieux monsieur retraçant son enfance et sa vie passée d'aristocrate. Mais voilà qu'un jeune homme est à l'origine de ce récit : étonnant ! L'éditeur l'aide alors à concentrer son œuvre pour en faire un ouvrage de 370 pages.
Du temps qu'on existait, est donc l’œuvre finale parut aux éditions
Grasset.
Voici ce qu'on peut lire sur ce jeune homme au
NouvelObs :
19 ans, Defalvard? On l'imagine portant une lavallière proustienne et rédigeant à la plume, dans sa gentilhommière, des romans décadents. Celui-ci est stupéfiant de maturité, d'arrogance, de désespérance, d'audace. Même ses défauts (dont une profusion de néologismes) ajoutent à ses qualités. Ce premier livre, où les desserts occupent une place de choix, est un gâteau trop riche d'où déborde un talent fou, crémeux, irrépressible. Il paraîtra fin août. Et nous en reparlerons!
A vous de vous faire votre avis...