La Tige et My Major Company Books s’associent à l’occasion de l’ouverture de la rubrique culture du blog pour vous proposer de gagner le nouveau livre d’Al Coriana : « No Life » (vainqueur de la Plume d’Or au prix Plume Libre 2011)
Bien connu des passionnés de jeux vidéo, le no life tient son nom des nombreuses journées et nuits passées devant son écran qui l’empêchent de réellement « vivre sa vie ». Caché derrière ses avatars et identités numériques, il évite soigneusement le monde réel.
Mais est-ce aussi simple que ca ? Qui sont réellement ces êtres singuliers ? Du simple enfermé volontaire occasionnel aux Hikokomori Japonais, qu’est ce qui caractérise vraiment un no life ?
A vous de décider.
Laissez un commentaire sur le site La Tige donnant votre définition d’un no life avant le 30 Septembre 2011, et les 3 meilleures remporteront un exemplaire dédicacé du livre d’Al Coriana : « No Life » et la possibilité d’interviewer l’auteur.
( source : La Tige )
Voici ma définition :
Dehors il fait jour, le soleil brille c'est une journée idéale pour envisager un farniente sur la plage ou encore une promenade en forêt, selon le lieu où l'on réside. Pourtant, dans cette maison, une pièce est plongée dans le noir le plus total, enfin presque, la seule lumière de l'ordinateur peut se percevoir sous la porte fermée à clé. Au grand désespoir de la Michèle, la maman, Julien est enfermé depuis la veille au soir dans sa chambre. Elle ne sait pas ce qu'il fait dans cette chambre. Si, en fait elle le sait ! Il joue en ligne à un jeu vidéo où il doit tout faire pour garder son titre de Roi du monde... Il lui a expliqué les règles un jour où il avait réussi à s'extirper de son antre. Mais elle n'avait pas compris pourquoi cela lui prenait autant de temps et pourquoi il avait délaissé ses études, pourquoi il ne dormait quasiment plus et aussi pourquoi il ne s'alimentait plus que devant cet outil informatique qui lui détruisait petit à petit ses rétines. Inquiète, elle en avait parlé à son psychologue. C'était un phénomène de société, disait-il. Selon lui, les jeunes, de plus en plus effrayés par la société et par l'avenir, se réfugient dans un monde virtuel où ils réussissent à trouver une certaine reconnaissance et un certain pouvoir qu'ils ne peuvent trouver autrement. Les " déloger " de leur fauteuil est quasiment mission impossible puisque le retour à la vie réelle est trop décevant pour eux. Tout ce qu'ils ont réussi à construire dans un monde virtuel, est immédiatement anéantis dans la réalité. La seule solution étant de réussir, petit à petit, à leur faire apprécier de nouveau les vraies émotions en les déconnectant progressivement. Mais bien souvent ce travail prend du temps car la vie, la vraie, finit par ne plus intéresser les " accros " aux jeux...Voilà ce que son docteur lui a dit...
Et pour vous qu'est-ce qu'un No life ?