Un meurtre, bien sûr, mais un meurtre bien particulier... Un homme est trouvé mort par une sténographe, envoyée chez une femme aveugle, Mlle Pebmarsch. L'homme, inconnu de la propriétaire de la maison, se trouve derrière le canapé et trois pendules sont découverte non loin du cadavre, toutes arrêtées à l'heure de 16h13 alors qu'il n'est que 15h00. Mlle Pebmarsch , qui rentre du travail au moment de la découverte, dit ne pas avoir fait demander de sténographe, ne pas connaitre l'homme mort dans son salon, et ne posséder qu'une seule horloge : son coucou suisse.
Une enquête s'engage donc, Hercule Poirot est appelé à la rescousse.
Madame McGinty est morte
Mrs McGinty est morte L'assassin a frappé Mrs McGinty à la tête. Avec un hachoir. Puis il a fouillé la chambre et volé les trente livres que la vieille dame cachait sous une lame de parquet. C'est écœurant ! Comment l'illustrissime Hercule Poirot va-t-il occuper ses loisirs si les meurtres deviennent à ce point sordides ? Pas question de manger de ce pain-là. Et pourtant... Si la police avait fait fausse route dès le début ? Si les petites cellules grises de Poirot pouvaient éviter la corde à un innocent ? En ce cas , évidemment... Poirot condescendrait peut-être à examiner de plus près un fait divers bien vulgaire - en apparence du moins...
Comme d'habitude, l'intrigue est bien menée. Agatha Christie sait distiller les indices et les éléments de l'enquête de façon à nous mettre sur une voix qui s'avère souvent être la mauvaise. Encore une fois, seul le détective belge est capable de résoudre l'affaire et d'en comprendre toutes les subtilités...
Comment ne pas se laisser entrainer par cette experte de l'intrigue policière. Ces romans, que j'ai déjà lu il y a bien longtemps, furent une nouvelle fois un pur plaisir.