Quelle crise?

Publié le 30 septembre 2011 par Orlandoderudder

Ce que nous appelons "crise" en notre époque de petits nantis qui crachent dans la soupe, représenterait un modèle d'équilibre et de tranquillité pour les gens d'époques passées, de longues périodes de l'histoire. Quand on acceptait la misère, les maladies, l'injustice. Et la misère en la réparant vaguement par des bricolages caritatifs.Les riches étaient mille fois plus riches. Les pauvres mille foisplus nombreux.Les arts florissaient. C'étaient,par exemple, les "grandes civilisations": les ignobles Maya et leur arithmétique imbécile, les Assyrien, la démocratie grecque, Rome, le "siècle de louis XIV" et j'en passe... Ces époques feraient hurler un éconoliste d'aujourd'hui tandis que les gens de ces temps nous admireraient ou nous jugeraient trop confits dans le confort, le bien-être, l'abondance.
jamais autant de gens n'ont eu la possibilité de vivre aussi bien.Mais les valeurs poétiques de la matières sont sans cesses combattues par la bassesse des spiritualités! Ces dernières opposent leur "fric mental", leurs négociations sordides de l'âme à la simple et saine consommation qui libère, rend meilleur et présente un aspect musical: le désir se crée, comme la tension de la mélodie, se résout, la phrase s'achève,naît une nouvelle phrase "tension-résolution": la consommation c'est la musique,l'art, le devenir, l'humanité... le tout est de se débarrasser des spiritualités moisies, trier ces poubelles affectives et idéologiques,pur retrouver la profondeur et non le vide. Tout art est viande ("vivenda" en latin, ce qui permet de vivre) tandis que manger est une prière.
Manger trop est un oratorio. Mais il y a de jolis requiems: on n'en meurt pas!
Ne pas être heureux aujourd'hui est coupable et nuit à notre entourage! Z'avez qu'à voir Sarkozy, son air angoissé, sa fébrilité! il mérite de croire en dieu!