Fukushima, 6 mois après plus personne n’en parle et pourtant, la catastrophe sanitaire continue de s’aggraver, mais l’actualité a repris le dessus.
Il est vrai que les enquêtes concernant M.Takieddine et l’Élysée se précisent, en effet, Nicolas Sarkozy aurait profité d’un luxueux séjour à Venise avant de devenir Président de la République, on comprend pourquoi il a protégé MAM dans ses affaires tunisiennes, mais le pire, c’est bien Jean-François Coppé qui s’est vu offrir une prise en charge totale de ses vacances en famille, en Italie, en Angleterre et au Liban, par le même intermédiaire en échange de services rendus au milliardaire (ne serait-ce pas de l’abus de biens sociaux ?) d’autres parts, un contrôle fiscal lancé dès 2011 à l’encontre de M.Takieddine a été brutalement interrompu suite à un réseau d’influence important, venant de très haut dans hiérarchie de l’état.
Et en attendant, la politique du mensonge national et international continue, je n’appréciais pas vraiment M.Coppé, mais à présent, il m’est difficile de faire confiance à un homme politique sensé servir la nation et qui a des amis encombrants qui lui font ce type de cadeaux, on se demande pourquoi, et si ce ne sont pas des échanges de services ?
Tout comme DSK, qui dans un aveux flagrant fait rejouer son immunité diplomatique pour ne pas être jugé aux USA, et surtout, pour épuiser la partie adverse et la faire crouler sous les dettes, en la forçant à répondre à ses conclusions, par d’autres conclusions, un jeu de ping-pong parfaitement pervers, DSK est riche, il a tout son temps, Nafissatou Dialo est une femme de ménage avec des moyens limités, on comprend qui va gagner dans cette affaire, mais quel bouffonnerie, quelle tartufferie, quelle honte pour DSK d’agir ainsi, d’être aussi bas, aussi minable, après s’être livré à la comédie sordide des excuses publiques sur TF1 :
- « Je demande pardon aux Français, à ma femme… j’ai commis une faute morale... », oui, notre Bill Clinton franchouillard, oui, la faute morale est bien là, après le crime. Et ses amis osent encore nous parler de présomption d’innocence ? Mais de qui se moque-t-on, allez Mesdames, si par malheur vous croisez sa route, prenez garde et changez de trottoir, on ne sait jamais en 9 minutes, il serait encore capable de vous embobiner…
Revenons à des choses plus graves encore et qui concernent les citoyens du monde face au mensonge international de Tepco au Japon et du gouvernement japonais, qui dissimulent tous deux la vérité sur la gravité de la situation, suite à la catastrophe de Fukushima qui est toujours actuelle et qui ne cesse de se développer dans un sens tragique.
La radioactivité contamine toujours les eaux potables et les sols au Japon et ailleurs, la mer et les espèces végétales et animales marines et sous-marines ne peuvent échapper logiquement à la radioactivié. Les réacteurs ont fondu, et cette eau radioactive s’écoule à volonté sans que l’on puisse en contrôler ni le flux, ni la trajectoire.
Au mois d’Aout 2011, un scientifique britannique, le Pr. C. Busby, a relevé des mesures à Tokyo pour trouver « des concentrations de radionucléides aussi élevées que dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. »
On trouve actuellement disséminé sur le territoire japonais, du Tellurium, du Cesium 137, à Iitate, petite ville située à 40 km de la centrale, on trouve des concentrationsjusqu’à 3 260 000 Bq/m2 pour le Césium 137.
En 1986, on a évacué la population des villages Japonais qui dépassaient les 550 000 Bq/m2. Ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent, pour minimiser la catastrophe, et les écoles sont toujours ouvertes autour de Fukushima, il est tout de même conseillé aux enfants d’avoir les bras et les jambes couvertes et de ne pas trop jouer en plein air.
L’hypocrisie frôle également l’humour noir, car le premier décès enregistré sur un des ouvriers sécurisant la centrale, le 30 aout 2011, décédé à la suite d’une leucémie fulgurante, paraît pour Tepco, sans aucun rapport avec la radioactivité due à la catastrophe, que savons nous des autres ouvriers qui ont tentés de sécuriser la centrale, rien du tout, le secret est bien gardé pour ne paniquer personne.
Toujours d’après « réseau sortir du nucléaire », le gouvernement japonais a lui-même bloqué à l’aéroport de Narita des milliers de compteurs Geiger au lieu de faire l’objet d’une distribution sur le territoire. Concernant les personnes contaminées, « Wataru Iwata, membre du CMRS, a déclaré le 15 août dernier:
« Nous avons malheureusement l’impression qu’il s’agit ici moins d’une prise en charge médicale au sens propre que d’un grand projet épidémiologique, dans lequel les personnes
concernées sont traitées moins comme des patients que comme des cobayes. Les représentants des autorités supposent que la majorité de ces gens n’ont rien à craindre (…), et qu’ils mettent en place ces tests uniquement pour répondre aux préoccupations de la population ».
Or, les rêves angoissés des créateurs de manga prennent formes peu à peu, le Japon, terre polluée d’Akira et de Ghost in the Shell, devra vivre avec la contamination radioactive jusqu’à la fin des temps. Dans les rêves, Gaia sauve ses enfants, le salut vient d’en haut, ou il ne vient pas et la guerre s’installe, apportant son lot de destruction, de mutation génétique, de chaos et de mort inévitable pour l’humanité toute entière.
Aujourd’hui, 80% du parc nucléaire Japonais est arrêté depuis la catastrophe, malgré la volonté des autorités de les remettre en fonction, « par ailleurs, 14 nouvelles failles sismiques ont été découvertes à proximité de sites nucléaires japonais », il n’y pas de quoi être rassuré pour la suite.
Le monde entier a pointé du doigt l’inconséquence des autorités soviétiques pour la catastrophe de Tchernobyl en 1988, mais personne ne blâme les Japonais pour une catastrophe en tous points similaires.
À présent, la moitié de la péninsule Japonaise autour de Fukushima est tellement contaminée, sans compter la pollution des eaux et des sols essentiels à la survie, ou à la mort des humains dans le cas présent, que cette zone devrait être totalement évacuée pour raisons sanitaires.
Je pleure pour les enfants du Japon, qui ne méritent pas cette nouvelle contamination après Hiroshima et Nagasaki, mais ne dit-on pas que nous vivons une époque formidable…
PS : que nul ne se réjouisse, nous ne sommes pas à l’abri d’une catastrophe similaire en France et les effets de Fukushima nous atteignent inévitablement par l’air et l’eau, et ne croyez pas que les poissons qui sont dans vos assiettes ont échappé à la contamination depuis 6 mois, les courants marins ne filtrent pas la radioactivité et les poissons ne vivent pas dans un bocal.
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