C'est vendredi, c'est le Bordel #84.

Publié le 30 septembre 2011 par Pagman

... Oui, 84. In english eighty-four. 84eme bordel de suite, soit 84 semaines consécutives, soit du temps tout de même. Bienvenue donc dans le Bordel du Vendredi n°84 où c'est pas peu dire que ce sera le bordel vu que c'est vendredi et que traditionnellement, c'est un petit peu le bordel ici. Un bordel constitué de toutes les images que j'ai pu compiler dans la semaine, bien que celle-ci fut pas mal bordélique en son genre. Mais ne nous attardons pas sur ces détails pour entrer de pleine patte dans le bordel grâce à ce magnifique grattoir pour que votre compagnon félin, si vous en avez un, puisse scratcher à satiété. Moi, je préfère les chiens qui se grattent aux chats qui scratchent. Et aux chats tout court, sachant que ce sont des gros branleurs qui dépensent tout leur pognon au baby-foot en fumant des cigarettes modifiées de façon aléatoire qui font rire.

Mais poursuivons. Tant qu'à être dans le félin, puis-je vous conseiller les créations récentes de la noble cousine à Gilbert, Geraldine de Beco pour Bernardaud porcelaine de Limoges, Limoges ancien, Limoges contemporain Bernardaud. Des bols qui révèlent leur nature animale si tant est que vous versiez quelque chose dedans. Sinon, nan.

J'ai pour vous des chaussettes ultra anatomiques, une commode commode à lire, une clé bien cochonne, Paul le Poulpe enfin recyclé en quelque chose d'utile et un superbe disque dur de 16 Giga qui fait vroum vroum et tadadaddadadadadaBatman et c'est pas donné à tout le monde.

Je peux également vous proposer une guitare pliable sans la casser (Pete Townshend est absolument révolté par cette avancée technologique totalement ridicule), un banc de toute beauté qui doit douiller par Niko Economidis, un mug qui refroidit sur simple pression du doigt ou de toute autre partie du corps suffisamment rigide pour appuyer sur un bouton (disponible sur www.geniegadgets.com), un nécessaire à thé pour Control, Alt et Escape de cette vie pourrie le temps d'une pause syndicale, une théière trop mortelle et des cupcakes monstrueusement bons.

Pour une fois, la lumière ne viendra pas de Laurent Blanc mais d'un designer amateur de cornets dont je n'ai pas retrouvé le nom, c'est con mais bon ou de cette montre Tron éléctro-luminescente glowing in the dark mais seulement si vous l'achetez car à travers l'écran, ça ne marche pas bien. Trouvée sur le site www.planetdamage.com.

D'accord, c'est pas encore l'hiver. Mais faut prévoir. Alors avec ce bonnet ni B, ni C ni même M (très connu le Bonnet M) et cet élégant serre-kiki Hello Kitty, vous serez paré(e)s, tel Ambroise.


Allez, un Jackalope disponible pour la somme assez honnête de 249$ sur l'étonnant site "The Evolution Store" (voir ici link) où vous pouvez vous offrir des lapins, des écureuils, des cochons d'Inde, des lapins, des porc-epics, bref, tous les animaux de la création. Et pour l'éternité en plus.

Régalons-nous de ces quelques "Analog Miniatures" de Dan McPharlin, maboule de la précision et de la prise de tête qui, à la nuit tombée, reproduit de vieux synthétiseurs analogiques en mode lilliputien. Sa série se taille un franc succès sur la toile. Pour en savoir plus sur lui, c'est pas là, ben non, ni ici mais par contre, c'est ici : link

Et comme on a de quoi enregistrer autant avoir un multi-instrumentaliste, un artiste, un vrai, un tatoué, un bien rockn'roll. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs : Lenny Kravitz. Ah, il y a erreur sur la personne. Trouvez-moi le responsable.

Hmm, tout ceci laisse pour le moins dubitatif.

Mais restons zen.

1, 2, 3, je suis un arbre (pas trouvé, j'ai mis des fleurs), 1, 2, 3, je deviens un arbre

Reconnectons les synapses. Un, deux, test, un, deux. Ca marche.

Un petit cri de joie et on y re-re va.

Allez, plein de jolies jeunes femmes, femmes certes mais jeunes avant tout avec la jeune coquine Agneta Faltskog de l'horripilant groupe ABBA mais tant qu'elle ne chante pas, ça va puis une photo très rare car c'est Cher et jeune en plus. Je vous rajoute une Jaclyn jeune, une Lindsay bionique et jeune, une argh, Anita, argh, jeune, une Lynda pas wonder mais waouh et jeune, une Pam pas mal jeune, une Claudia, une Farrah et une Lauren jeunes. Que des jeunettes.

Pour faire la paire, je vous offre cette sublime image pas toute jeune car de 1973 par Henri Cartier-Bresson et une Cameron déjà nettement plus jeune et bien balancée afin de contre-balancer le tout avec goût (le mien du moins).

Comme je vous ai mis une jolie tatouée, je n'oublie pas les filles avec ce musclé tatoué lézardant sur un muret et plein de jeunes hommes avant même la force de l'âge comme ce Springsteen jeune, ce Cronenberg jeune, ce Dany (avec sa Sandy) jeune, ce Malcom jeune, ce Robert jeune, cet Al jeune, ce Steven jeune et surtout, n'oublions pas, c'est important, Elton jeune.


Mais passons à la suite. Après l'homme à tête de chou, le neuneu à tête de beuh.


Et puis cette semaine, j'ai eu une envie soudaine. Pas de Butter Chicken, de folie chez Paul Smith ou de week-end à Bali. Juste une irrépressible envie de John Belushi. Me demandez pas comment c'est venu, c'est comme ça, c'est tout. Il y a des gens qui manquent plus que d'autres et autant Jim, son frère, bon, voilà, autant John était un admirable acteur qui méritait un peu d'attention dans ce Bordel du vendredi n°84 qui est à moi et rien qu'à moi et j'y mets ce que je veux. Donc du John Belushi. Oui. Avec sa première audition pour le Saturday Night Live qui vaut son pesant de speedball et montre toute l'étendue de son talent trop vite occis.

Une interprétation de Joe Cocker de toute beauté, comme le banc sus-présenté. À voir absolument, surtout si vous êtes du genre à offrir un peu d'aide à vos amis de temps en temps. L'image est pourrie mais la prestation vaut le coup d'œil. Et d'oreille en sus. 

John Belushi et sa fiancée de l'époque Carrie Fisher, l'inventrice des macarons auto-collants. Gros succès.

Belushi dans le rôle du capitaine Bill Kelso dans "1941", parodie hilarante et gravement déjantée des films de guerre, réalisé par Steven Spielberg en 1979. À voir et revoir et revoir.

Et si vous n'aimez pas John Belushi...

Allez, passons à la suite avec un roux trop chou, une mise en bouche suivie d'un regard torve, une tombe humide, un coin peinard, des nœuds-pap' super pop, une sculpture très Après la Pub, un masque floral bulgare et ne dites pas qu'on ne s'instruit pas ici, une glace qui file mal au cœur et une main de fer sans le gant de velours.

Ah, ah ha, là, c'est l'hôpital qui se fout de la charité qui se fout de notre gueule. Un kit de prévention complet et illustré contre les drogues (c'est pas bien les drogues) produit par... Winston. Magnifique.

Non, pour s'envoyer en l'air, autant avoir une bonne fusée, même rouillée.

Ou non rien.

Allez, vite de l'art avec cette intrigante "Mad Cow Motorcycle" de Billie Grace Lynn.

Ce splendide dessin de Ben Kaftan.

Poursuivons avec "Ceci n'est pas une tasse en fourrure" de Rebecca Rau. Et c'est vrai, nous pouvons le confirmer.

Allons-y franchement avec cette image tirée de l'expo "Dirty Geometry" par Esther Stocker.

Puis avec Heeseop Yoon, qui aime le scotch. Noir. Sans glaçons merci.

Yutaka Sone ? D'accord, me direz-vous mais où est le bouton et diantre que c'est beau ce bloc de marbre taillé minutieusement pour représenter une vue arienne méticuleuse et fidèle de tout Manhattan, d'où le judicieux titre de "Little Manhattan" que je vous laisse analyser par vous-même en votre âme et conscience pour savoir ce qu'a bien pu vouloir dire l'artiste par là même. Yutaka Sone est exposé en ce moment à la galerie David Zwirner à New York.

Dans un autre genre, j'aim cette image : "Mirror" de Christopher Voelker. Oui comme le célèbre DA quasi chauve d'origine probablement germanique (chut, pas de Ta Mère).

Je suis aussi fan depuis longtemps de ce Nu de 1936 que j'adore bien qu'elle soit poilue comme une teutonne, d'Edward Weston.

Un petit Kline de 47 en passant. C'est jamais mauvais.

Je suis fan de cette sculpture de Rebecca Horn sur la plage de Barcelone.


De cette image de Christina Shaffel.

Et de ces portraits d'Oleg Dou. Ici. Dessous.

Mais, ne serait-il pas temps pour quelques Messages à Caractères Informatifs ? C'est probable. Embarquement immédiat et comme d'habitude, ces messages sont à prendre ou à laisser mais s'il vous plaît, pas par terre. C'est le Bordel d'accord mais respectez notre planète, merci.

© xuoan's dailies sur Flickr.

Merci La Gabaret.


Oui, il y a un message. En petit à gauche.

Foulard en soie © Maria Rajka


The presque end.

© Ana Serrano

Et n'oubliez pas de liker à mort avec le bouton Like ci-dessous afin de faire sauter le score de la semaine dernière (310 Likes) ou le record (579 Likes pour le Bordel n°80), de Twitter ce Bordel à vos amis qui twittent itou, de trouver des phrases qui dépotent pour promouvoir ce Bordel sur votre profil Facebook, de vous abonner en cochant bien les deux boutons car j'en ai vu qui se sont abonnés et qui ont demandé à ne pas recevoir les articles (?) et de faire tout ceci, si et seulement si vous avez aimé. Je sais que je suis beau comme un dieu grec, gaulé comme un gladiateur numide et intelligent comme un demi-Guéant mais ça ne suffit pas. Et pour ceux qui veulent du rab, il y a eu des artistes magnifiques cette semaine sur Après la Pub comme Un cercueil pour un sheriff. et Cusick, où ça ? et Toi, toi mon toit. et Vingt-dieux, vl'a du Gladieu. et Quand le taureau pète, ne sois pas devant sa tête. Sur cet adage que vous demande d'analyser d'ici lundi, je vous souhaite bon bordel, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.