Lâchement, je manque Piano Chat : peur d'affronter la chaleur de la cave, envie d'une bière (après une heure de sport, believe it or not), envie de taper la discute avec les amis présents. Visiblement, c'était intense, les spectateurs remontant avec les fringues collés au corps et l'air un peu fou. Et dans mon souvenir, en ouverture pour Leopold Skin, c'était assez incroyable, en solo et intense.
Donc voilà Petit fantôme qui se pointe sur scène. Le groupe (avec Sufjan Chen, Botibol...) a tellement hâte de commencer que "Yallah" retentit sans que le son soit réglé. Mais on s'en fout, la foule réagit super bien, et Petit fantôme prend la vague avec humour mais aussi talent. C'est là que l'évidence des chansons monte encore d'un cran : c'est tellement frais, catchy sans être complaisant, tellement décalé que personne ne reste en dehors de ce qui se passe sur scène. Les têtes ondulent au rythme des riffs, la trompette se fait entendre malgré les pulsions lo-fi, ça claque et je me sens l'envie de danser, de rigoler tellement c'est bon, tellement c'est simplement bon.Oui, j'ai eu envie de danser coupé-décalé, de partir tout droit parce que c'est les vacances. Trois quarts d'heure, conclues sur une improvisation hilarante, c'est ce qu'il a fallu pour finir de convaincre les derniers réticents à Petit Fantôme (j'aime le croire en tout cas !).
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