New York, Unité Spéciale // Saison 13. Episode 2. Personal Fouls.
Après avoir joué tout l'été un footballeur dans Necessary Roughness, Mecab Brooks incarnait ici un basketteur. En fait, je crois qu'il n'est bon qu'à jouer ce genre de rôles cet acteur, surtout
quand on voit le désastre que fût de le voir jouer un avocat dans The Deep End. Mais cet épisode n'est pas centré sur lui puisque c'est sur le coach, Ray Masters, accusé par un de ses anciens
joueur star de l'avoir violenté, mais qu'il ferait la même chose avec tout le monde. On a également droit à des guests de renom (pour ceux qui connaissent le basket puisque Carmelo Anthony et
Chris Bosh viennent faire une apparition dans leur propre rôle). L'intrigue de cet épisode, très policière et classique sur les bords était malgré tout plutôt intéressante. Je me suis laissé
prendre par les différentes histoires que l'on nous présente mais ce qui pèche le plus c'est tout de même les personnages et surtout le petit nouveau, Nick Amaro joué par l'excellente Danny Pino
qui après Cold Case trouve ici un rôle qui lui va comme un gant. Il incarne le nouveau partenaire d'Olivia Benson, et je suis réjouie qu'il arrive à insuffler ce sang neuf à la série.
En effet, au début j'avais peur qu'il soit moins passionnant que Christopher Meloni mais ce n'est pas le cas, bien au contraire, la série évolue. Mais cela n'enlève pas toute la petite nostalgie
que j'ai eu quand Benson nettoie le bureau des affaires de son ancien partenaire. Je pense aussi que Meloni aurait pu quitté la série de façon plus intéressante, puisque le final de la saison
précédente, malgré le fait qu'elle était très ouverte, aurait vraiment mérité qu'on puisse clôturer le tout dans un épisode de cette saison, comme un dernier hommage à cette série qu'il a incarné
pendant près de douze ans. Par ailleurs, son remplaçant prend très vite ses marques, impose son ton très facilement. C'est parfois même un peu trop rapide. J'aurais vraiment aimé qu'on y aille
peut être plus doucement mais ce que je trouve d'intéressant cette année c'est que Ice T prend plus de place lui aussi alors qu'il était un acteur de second rang dans les saisons précédentes.
Désormais il a plus de lignes de dialogues.
Sur la fin de l'épisode, l'épilogue était classique mais très digne de SVU. Ce que j'ai trouvé d'intéressant c'est qu'on se concentre sur l'enquête avant l'affaire judiciaire. On prend donc le temps de présenter un personnage, qui sera certes tué par la suite, mais on a le temps de s'attacher et de livrer quelques émotions. Le petit discours de Prince Miller (Mehcab Brooks) sur la fin était moyen car l'acteur est pas très bon, et c'est un vrai handicap mais ainsi j'ai passé un très bon moment devant ce nouvel épisode de SVU, un des meilleurs cop show que j'ai pu voir dans toute mon existence, une franchise qui a toujours des idées et ce malgré le classicisme parfois déconcertant. Cela gâche peut être le plaisir de certains… pas de moi.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode classique de SVU, du déjà vu certes mais des personnages au top.