Le courage politique n'étoffe pas nos élus français. Alors que les Allemands n'ont pas hésité à se projeter jusqu'en 2030 pour annoncer qu'à cette date il sera très probable qu'il faille travailler jusque 67 ans pour sauver les régimes de retraite, nos syndicalistes et politiciens français n'ont pas osé se projeter au-delà de 1018 et sont restés collés à 62 ans. Et encore, restent-ils bloqués sur une donnée incertaine pour le salarié. En effet, s'il est possible de faire valoir ses droits à la retraite à partir de 62 ans (en 2018), comme en Allemagne semble-t-il, encore faut-il avoir cumulé suffisamment de droits pour en profiter pleinement. En 2018 et comme le veut la loi, ce ne sera qu'à 67 ans que la durée de cotisation ne posera plus question. Le discours actuel de certains est donc pure démagogie, car ils ne reviendront pas en arrière sur ce sujet, quoiqu’ils disent, et les remarques d'autres une inquiétante preuve d'ignorance.
Le courage politique n'étoffe pas nos élus français. Alors que les Allemands n'ont pas hésité à se projeter jusqu'en 2030 pour annoncer qu'à cette date il sera très probable qu'il faille travailler jusque 67 ans pour sauver les régimes de retraite, nos syndicalistes et politiciens français n'ont pas osé se projeter au-delà de 1018 et sont restés collés à 62 ans. Et encore, restent-ils bloqués sur une donnée incertaine pour le salarié. En effet, s'il est possible de faire valoir ses droits à la retraite à partir de 62 ans (en 2018), comme en Allemagne semble-t-il, encore faut-il avoir cumulé suffisamment de droits pour en profiter pleinement. En 2018 et comme le veut la loi, ce ne sera qu'à 67 ans que la durée de cotisation ne posera plus question. Le discours actuel de certains est donc pure démagogie, car ils ne reviendront pas en arrière sur ce sujet, quoiqu’ils disent, et les remarques d'autres une inquiétante preuve d'ignorance.