Algoneurodystrophie de la hanche

Publié le 29 septembre 2011 par Tellequelle
Œdème et inflammation osseuse de l’os spongieux du col et de la tête fémorale : le diagnostic est tombé...Je n'ai pas fait la moitié de mon semi-marathon en boitant pour rien !
Mais quelle malchance ! Il n'y a aucune notion de traumatisme dans tout cela. On peut dire que c'est arrivé spontanément. A priori ce type de blessure disparaît de la même façon mais au bout de 6 à 24 mois : NOOOOOOONN...
La CAP, petit à petit, a pris une grande importance dans ma vie. J’ai progressivement changé quelques habitudes, en ai pris de nouvelles. Un nouveau rythme de vie s’est imposé à moi pour trouver, toujours, le temps de la CAP, quel que soit l’engagement professionnel. Ensuite, quand le rythme de vie fut pris et transformé en sécurisantes habitudes, cela est tout naturellement devenu une vraie hygiène de vie. A l’écoute de son corps sur le plan alimentaire, fatigue, effort, pour apprécier la sérénité, le fait de ne faire qu’un avec la nature, le froid ou la pluie, les vagues déchaînées parfois, seule le long du bord de mer et l’immense bien-être de l’après…Et puis enfin, cela est devenu un mode de vie à part entière, ma récompense de la journée, mon besoin de sortie, ma drogue.
Fini les espérances de l’entrainement pour un premier marathon sur le Nice-Cannes de fin novembre et même aurais-je repris pour pouvoir m’aligner sur le semi Nice-Monaco de début février ? J'en doute. D'autant que fini la forme. Il faudra tout refaire de zéro.
Je m’accroche en suivant les sorties de mon homme, par Garmin interposé, qui lui, se prépare pour le Nice-Cannes. Dimanche il fait « Courir pour une Fleur » à Antibes, le 20 km.
La frustration de l’immobilisation, depuis déjà 6 semaines est immense… Le moral est plus qu’en berne…
Avez-vous eu ou autour de vous une pathologie similaire à la hanche chez un sportif ? Cela guérit-il vite ? Quand puis-je nourrir l’espoir de courir à nouveau ?