genre: horreur, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h25
l'histoire: Pendant l'hiver 2006, quatre jeunes personnes ont été sauvagement assassinées dans les montagnes norvégiennes. La seule femme ayant survécu au massacre est transférée dans un hôpital. A son réveil, elle doit à nouveau faire face au tueur sanguinaire.
La critique d'Alice In Oliver:
Difficile de se faire une place parmi les slashers, surtout pour une production venue de Norvège, prête à concurrencer les films américains.
C'est pourtant le pari tenu et réussi par le premier Cold Prey, qui avait créé la surprise et la sensation sur la Toile.
Cold Prey a donc rencontré un certain succès. Le réalisateur, Mats Stenberg, décide donc logiquement porter une suite, soit Cold Prey 2, produite en 2008.
On le sait tous: réaliser une bonne suite est toujours un exercice difficile, le piège étant évidemment de faire moins bien que son modèle.
Ensuite, le slasher reste tout de même un genre très limité. Pour ne pas désarçonner les fans du premier, Mats Stenberg reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées.
Attention, SPOILERS ! Jannicke est la seule à avoir survécu au massacre dans l'hôtel du Diable. Transférée dans un hôpital de la région, elle se réveille et essaie d'expliquer ce qui lui est arrivé.
Toutefois, personne ne semble la croire et très vite, le tueur refait surface. Lui aussi a été transporté à l'hôpital.
Pour l'assassin venu du froid, c'est une nouvelle occasion de commettre un véritable carnage.
Vous l'avez donc compris: le scénario fait partie des abonnés absents. Toutefois, cette remarque était déjà valable pour le premier opus.
Rien de bien nouveau dans ce nouvel effort, qui hésite entre Vendredi 13 et Halloween. En vérité, le tueur de Cold Prey n'est pas sans rappeler Michael Myers. Lui aussi semble invincible, immortel et dénué de tout sentiment humain.
L'assasin de Cold Prey est également habité par le mal.
Ce qui donne lieu à quelques séquences de meurtres bien senties, ce slasher délivrant largement la marchandise en terme d'horreur et de tension.
Visiblement, Mats Stenberg a bien l'intention de prouver qu'il peut faire aussi bien que les américains. Et sincèrement, Cold Prey 2 peut se targuer d'appartenir aux meilleurs slashers de la fin des années 2000.
Ensuite, cette suite ne souffre d'aucun temps mort et nous renseigne un peu plus sur les origines du croquemitaine de service.
Que demander de plus ?
Note: 14.5/20
Cold Prey 2 - Trailer