Desperate Housewives
[8x01]- Secrets that I never want to know
Le moins que l'on puisse dire c'est que cette ultime saison commence fort bien! Avec 2 dernières saisons franchement médiocres aux intrigues plates et redondantes, il semblerait que l'ambiance soit au resaississement à Wisteria Lane histoire de nous laisser un souvenir amer à moitié seulement au moment des aurevoirs. Globalement ce premier épisode met en place les nouvelles intrigues et les difficultés auxquelles les filles vont devoir faire face pour garder leur secret morbide. Dès le début du plan, une véritable tendance se dégage et j'ai été surprise de voir Bree aussi pragmatique et détaché vis-à-vis de ce qu'elles faisaient. Elle prend véritablement les choses en main et dirige les opérations se rachetant, au passage, l'amitié de Carlos. D'un côté on a Gaby et Bree qui foncent dans le complot la tête baissée et Lynette et Susan beaucoup plus sceptiques. Il est intéressant de voir que les personnages doivent tout de même lutter contre leur nature profonde et se posent beaucoup de questions face à cet acte criminel et très lourd de conséquences. Des 4, c'est certainement Susan qui encaisse le moins bien et ça ne m'étonnerait pas qu'elle se révèle être le maillon faible de l'opération. Elle déprime et s'isole de son homme et de ses amies. La scène de l'enterrement du hamster aurait pu être vraiment drôle si Teri Hatcher n'en avait pas fait des caisses comme à son habitude. Le rendu s'avère être finalement ridicule! Lynette vit elle aussi mal les choses mais doit en plus gérer la séparation d'avec Tom. Je ne me souviens plus véritablement les évènements qui les ont mené à se séparer et j'ai donc oublié qui avait lancé l'idée mais il est clair ici que Lynette a du mal à laisser Tom partir. Elle l'incite dans un premier temps à cacher la nouvelles aux enfants, le forcant à dormir de l'autre côté de la rue (d'où sort cette maison d'ailleurs??) et à revenir le matin comme si de rien n'était. J'ai trouvé Lynette incroyablement touchante face à processus et la voir retomber dans les bras de son mari après un mauvais cauchemar en dit très long sur ses sentiments encore bel et bien présent. Mais, pour une raison qui m'échappe, elle finit par le repousser quand il parle de réconciliation et l'incite donc à révéler l'affaire aux enfants. Difficile d'imaginer leur réaction d'ailleurs mais, je ne sais pas pourquoi, je vois bien Parker mal tourner et se rebeller, prendre en épaisseur quoi!
Gaby et Bree sont donc les deux plus proches cette semaine et veulent avant tout aller de l'avant. D'un côté Gaby cherche à apaiser la conscience de Carlos en allant voir le père Dugan et de l'autre Bree se voit obligée d'inventer toujours plus de mensonges face à son petit ami, le détective. Elles se retrouvent finalement dans le même bâteau à devoir se débarasser de la voiture du beau-père de Gaby. Le rendu de toute cette partie de l'histoire était très réussi et Eva était hilarante en mâcheuse de tabac! Le dénouement du braquage était certes, un peu facile et expéditif mais je prends. Finalement, les 4 housewives se réunissent chez Gaby et après une bagarre franchement ridicule, confirment leur plan de ne révéler la vérité à personne coûte que coûte. C'est là qu'arrive le cliffhanger, que j'ai trouvé absolument génial, où Bree reçoit le même mot qu'avait eu Mary Alice "I know what you did, It makes me sick, I'm going to tell". Magistral, brillant et incroyablement excitant pour la suite. J'adore l'idée de revenir aux sources de la série histoire que la boucle soit bel et bien bouclée. J'imagine déjà le retour de têtes connues et, qui sait, peut-être que l'histoire finira elle aussi sur un suicide. Oserais-ja avancer le nom de Susan? Il est beaucoup trop tot mais ce serait une très bonne idée je pense. A côté de ça, Vanessa Williams est toujours horriblement laissé sur la touche et se retrouve à draguer pitoyablement le nouveau voisin. Une porte claquée, un nouveau voisin arrivé et Renée renvoyée chez elle la queue entre les jambes, si je puis dire! Il serait temps de lui donner de véritables intrigues à elle aussi.