Marcelle France « Mère Fatale », notre « MF », une femme ordinairement extraordinaire, une femme comme moi quoi, une «F1» de la maman, absolument enceinte jusqu’au cou rêve d’avoir une fille. Mais voilà, on ne choisit pas…
Fille ou garçon ? Je m’en fiche !
C’est ce que j’ai passé mon temps à dire durant les trois premiers mois où nous ignorions le sexe de notre enfant. C’était absolument faux. Je VOULAIS avoir une fille, une deuxième fille, et d’ailleurs, j’aurais eu dix enfants que j’aurais exigé « dix amoureuses de rose ».
C’est une réaction puérile, détestable, contestable ; même tout cela à la fois. J’assume totalement. C’est simple, un garçon, c’était antinomique. C’était l’étrangeté à son sommet. L’irréel.
Alors affolée par cette idée délétère, j’ai décidé de décider que je VOULAIS avoir un petit garçon et du premier au dernier jour du suspense, j’ai fait croire, me suis fait croire que ce serait absolument merveilleux d’avoir un baby garçon…. Surtout que j’avais déjà une fille et tout le blabla que l’on sert avec… Presque chaque nuit, je rêvais de scènes soi-disant prémonitoires qui me faisaient hurler triomphalement au matin « je le savais, je le savais, c’est un garçon ! » Beau chéri n’en pouvait plus d’entendre les récits interminables et chatoyants de ces rêves à haute teneur symbolique. A la fin, j’y croyais nettement, et me sentais prête à accueillir ce mâle dont je savais au fond qu’il était impossible qu’il me choisisse !
Puisque j’étais déjà un peu vieille, on m’a proposé d’effectuer l’amniocentèse pour procéder à un diagnostic prénatal. Nous avons accepté, sachant que dans la foulée, nous connaîtrions aussi de manière certaine le sexe de notre enfant.
Quelques longs jours d’attente plus tard ; je partais travailler, dans la boîte aux lettres, l’enveloppe fatidique me souriait. Je l’ai saisie, ai remonté les escaliers aussi vite que mon petit ventre pointant le permettait et l’ai tendue au papa car il m’était impossible de l’ouvrir moi-même. Il s’est tourné vers moi, m’a donné son plus beau regard en me disant : « c’est une fille ». Il a alors entamé une danse endiablée dans la pièce, un truc insensé, impossible à décrire et qu’il n’a, par ailleurs jamais réitéré. Encore méfiante, j’ai attrapé la feuille. En dernière ligne, il était écrit : « caryotype féminin normal ». Ce jour-là, j’ai su une fois de plus ce que le mot « bonheur » veut dire. Ce jour-là, mon enfant a pris corps. Et main dans la main, cœur contre cœur, nous sommes allées travailler avec MA FILLE.
À suivre…
Zut j’ai raté les premiers épisodes : « MF 1», Être une maman pas facile, et ce dès le commencement, voyez quad MF2 est « tombée enceinte », où MF se heurte au corps médical et en ressort glorieuse quand le bâtonnet de MF4 dit oui… Reste à s’enquiller 38 semaines penchée, presque rien comparé ensuite aux vacances des MF, fini le véritable temps des vacances ! Et à peine rentrée de vacances elle emmène sa fille aînée au musée. ; d’autant plus remarquable qu’elle est enceinte et ressent une folie envie de manger… des sushis. Le plus dur enceinte étant de rester mince, rester mince, mince alors, dur et sublime labeur que d’être mère… fatale absolument !
J’aime ! Mais c’est qui cette Marcelle France ?
Marcelle France c’est MF. MF est une Femme. MF est une Mère. Et inversement. Forcément brillante et pas seulement lorsqu’elle met des paillettes sur les yeux. Héroïque et fragile, optimiste et tourmentée, séduisante quand ça la tente, belle dehors quand elle s’y croit, belle dedans quand elle y croit, romantique quand ça lui chante, désirante quand ça l’enchante, douce ou implacable selon la circonstance, parfois délirante, forcément polyvalente, exténuée avec élégance (enfin elle le tente), imparfaite avec constance. Mère Fatale absolument.
Et en vrai, c’est qui, c’est qui ?
> L’auteur : Je retrouve Marcella sur son blog : www.bureaudemarcella.com
> L’illustratrice : Je retrouve Pépée sur ses blogs :
http://manetattitude.wordpress.com
http://ctoileherosbypepee.wordpress.com
http://tranchedenvie.wordpress.com
> Et nous aussi ! En Mères Fatales, véritables F1 de maman que nous sommes toutes, retrouvons-nous également sur le blog officiel des Mères Fatales et adhérons au groupe Facebook «Marcelle France, Mère Fatale». Allez, Çacéfé !