« Ici c'est moi le barbare, parce qu'on ne me comprend pas »
Aurait-il dû réciter, devant Chazal.
Un peu d'Ovide, pour commencer.
La suite aurait coulé de source, s'il voulait vraiment jouer "le rôle humiliant de sa propre défense" :
"Du moment qu’on entreprit l’oeuvre complette de {m}a diffamation, pour
faciliter le succès de cette entreprise alors difficile, on résolut de la graduer, de commencer
par {m}e rendre odieux et noir, et de finir par {m}e rendre abject, ridicule et méprisable."
"De l’homme terrible et vigoureux qu’on avoit d’abord peint on fit peu à peu {de moi} un petit fourbe, un petit menteur, un petit escroc, un coureur de tavernes et de mauvais lieux".
"{Je} dépends beaucoup de {m}es sens et {j'}en dependrois bien davantage si {m}a sensibilité morale n'y faisoit souvent diversion... {Ma} sensualité , quoique vive, n'est jamais fougueuse, et sentant moins les privations que les jouissances, {je} pourrois {m}e dire en un sens plutôt tempérant que sobre.
"{Je} crois, par exemple, que tous les desastres de {m}a destinée depuis {m}a funeste célébrité sont les fruits d’un complot formé de longue main dans un grand secret entre peu de personnes, qui ont trouvé le moyen d’y faire entrer successivement toutes celles dont ils avoient besoin pour son exécution ; tous les hommes puissans, toutes les femmes galantes, tous les corps accrédités, tous ceux qui disposent de l’administration, tous ceux qui gouvernent les opinions publiques.
{Je} prétends que tous les événemens rélatifs à {moi} qui paroissent accidentels et fortuits ne sont que de successifs developpemens concertés d’avance et tellement ordonnés que tout ce qui {me} doit arriver dans la suite a déja sa place dans le tableau, et ne doit avoir son effet qu’au moment marqué.
Je vais postuler à Euro RSCG.