Alphas // Saison 1. Episode 11. Original Sin.
SEASON FINALE
Et voilà, c'est la fin de la saison de Alphas, cette honorable série de Syfy. D'ailleurs, cette dernière devrait changer de nom, puisque ce n'est plus du tout de la science fiction que l'on
trouve sur cette chaine (ou presque) mais des séries à consonance familiale histoire de développer un peu mieux l'audience de la série. Alors que vous le sachiez ce n'est pas une vision de David
Strathairn en moule bite vers la fin de l'épisode qui va permettre à l'épisode de faire chauffer l'audimat, bien au contraire. L'épisode en lui même permet de présenter un nouveau personnage :
Danielle, la fille de Lee Rosen. Ce personnage tente de nous expliquer des choses, intéressantes pour la plupart, mais cela permet surtout de découvrir un peu plus du passé de Rosen, et comment
il a découvert les Alphas. Stanton Parish est donc celui qui va révéler être le véritable leader de Red Flag, mais une fois de plus des éléments ne concluent pas tellement l'histoire et c'est ce
que j'aurais aimé.
Mais dans les séries du câble ils sont toujours tenté de faire durer les fils rouge pendant des années. Même si je ne trouve pas que ce soit foncièrement un problème, la dernière scène de
l'épisode était prometteuse pour la prochaine saison. En fait, Alphas fait ce que Heroes n'a jamais pu faire puisqu'elle n'a pas eu droit à une saison 5. Il a donc annoncé au monde entier que les
Alphas existaient. Je pense que l'histoire a un potentiel étonnant. Mais je regrette que tout soit amené dans cet épisode de façon abrupte. Rien que la rencontre avec Danielle n'était pas
naturelle, trop forcée par le scénario et forcément, on a tout de suite du mal à entrer dans une histoire qu'on n'arrive pas à croire. Cela me fait penser aux téléfilms du samedi après midi où
tout est placé très rapidement afin de ne pas perdre de temps et de livrer le divertissement escompté.
Note : 7/10. En bref, derrière de l'action à revendre se cache un épisode livrant quelques secrets et allant plus loin qu'on ne pourrait le penser au départ. Une série au potentiel encore intact.