Très agréablement surprise par Mahmud Asrar et son travail sur Dynamo 5, je piaffais d’impatience de lire son Supergirl, en espérant quelle reçoive enfin le traitement qu’elle mérite, à savoir autre chose que la version de la petite cousine naïve de Superman qui fait des mamours à son super chat et son super cheval, mais plutôt une héroïne plus « profonde » (mais pas aussi profonde que Catwoman et Starfire , vous l’aurez compris), qui ressemble un peu plus à la Kara de Crisis on Infinite Earths.
Alors quelle vision de la super blonde va nous être montrée cette fois-ci ?
Comme dans tout bon reboot, on repart de zéro. Ici, la fille de Krypton se crashe en Sibérie et pense tout d’abord être en plein milieu d’un rêve. Mais celui-ci va vite s’avérer devenir un cauchemar quand des mecha se ruent sur notre héroïne pour tenter de la maitriser. Il y a beaucoup d’action dans ce premier numéro, seules les quatre premières pages nous permettent de découvrir Kara qui pense être encore sur Krypton. L’emploi de la première personne est judicieux, cela nous permet de découvrir en même temps qu’elle son nouvel environnement, et les sensations qui l’habitent à son contact, alors que nous ignorons tout comme elle les causes de son amnésie, et les circonstances de se son départ.
Le petit regret que j’ai ressenti est que ce premier numéro soit uniquement centré sur cet affrontement, il permet néanmoins de faire un rapide topo sur l’étendu des pouvoirs de la jeune femme.
Ce Supergirl #1 reste donc une agréable surprise, et puis rien que pour le costume, on ne peut pas passer à côté. Je n’ai pas lu Superboy, mais il me semble que ces deux comics ont pas mal de points en commun, en tout cas j’espère que le scénario ne se résumera pas à parler une fois de plus d’une brave petite fille perdue dans un monde hostile, et qu’elle prendra rapidement la main sur son destin.