Al’issu du deuxième débat sur la primaire socialiste, il semblerait que les candidats PS portent tous le projet socialiste… mais différemment : Ainsi sur une économie complètement administrée par l’Etat version 1950 comme le souhaite Ségolène Royal (pourquoi pas un régime communiste ?), mais fustigée par Jean-Michel Baylet… sur la démondialisation prônée par Arnaud Montebourg mais aussitôt recadré par Manuel Valls qui dit qu’il faut dire la vérité aux Français…
Entre toute cette cacophonie les deux candidats principaux tentent très péniblement d’émerger : Martine Aubry, bien plus premier secrétaire que candidate, tente, avec bien peu de convictions, de dire que le programme a été adopté à l’unanimité et que tous les candidats sont d’accords… et François Hollande, en professeur qui se voit déjà Président, a administré bons et mauvais points, mais surtout n’a rien dit de courageux ou d’innovant… est-cela un président “normal” ?
Une seule chose est sure ce soir, ils sont d’accord pour dire qu’ils ne sont pas d’accord. Les Français pourront-ils faire confiance à des responsables politiques qui manquent à ce point de cohérence et qui ne proposent que des recettes du passé ? Bilan de ce deuxième “(d)ébat”, du réchauffé… encore !
Christophe Casalegno
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