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Sans attendre 2012, faire obstacle à toutes les mesures d'austérité !

Publié le 28 septembre 2011 par Npa_le_havre @NPA_Havre

Ils ne pantoufleront plus...

800px-L_hemicycle_du_Senat_francais_en_septembre_2009.jpgSarkozy et l'UMP ont pris une bonne claque électorale lors des élections sénatoriales. Malgré un mode de scrutin taillé sur mesure pour faire la part belle à la droite, c'est la première fois depuis 1958 que la gauche remporte la majorité au Sénat. Cela mesure l'ampleur du rejet que suscitent Sarkozy et toute sa clique ! Le feuilleton Karachi, avec l'épisode « Hélène de Yougoslavie vous dit tout » a étayé le ras-le-bol collectif profond vis-à-vis de ces politiciens réactionnaires et corrompus. Le spectacle offert par de nombreux complices de Sarkozy privés d'un siège doré au Sénat était fort réjouissant.

La gauche prend le Sénat....

Le PS parle de son côté de « victoire historique »... A voir l'empressement des élus de gauche à vider les buffets dressés sous les ors du palais du Luxembourg, on peut se demander à qui va réellement profiter « la victoire ». Le Sénat n'a aucun réel pouvoir décisionnel puisqu’en cas de litige avec l’Assemblée nationale, c’est elle qui a le dernier mot. Et surtout, cette assemblée archaïque est bien plus connue pour ses grasses indemnités pour politiciens en fin de vie, de droite comme de gauche, que pour être un ferment d'agitation radicale. D'ailleurs, le candidat PS à sa présidence Jean-Pierre Bel s'est empressé de dire que son parti « ne ferait pas d'obstruction » sur les prochains textes qui seront soumis au vote, notamment la loi de financement de la Sécu ou le budget 2012. Il est dans la ligne du programme que le PS défendra en 2012 : le retour à un déficit de 3% en 2013... ce qui répond exactement aux mêmes préoccupations que Sarkozy ! Aujourd’hui au Sénat, et peut-être demain à l’Élysée, le Parti socialiste ne promet même plus des lendemains qui chantent mais claironne son refus de faire payer les riches.

Reprenons le chemin des luttes !

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Pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas payer la crise, les salarié-e-s, les privé-e-s d'emplois, les jeunes, les retraité-e-s, il y a urgence ! Contre l’austérité, l’heure est à la mobilisation unitaire, à la convergence des luttes pour un refus immédiat du paiement d'une dette, qui n'est pas la nôtre, qui est totalement illégitime. La journée de grève de mardi dans l'Education a été un succès, le nombre de manifestants a été très important. Voilà de quoi nous réjouir véritablement. Tout comme on peut véritablement se réjouir que des salarié-e-s fassent grève depuis plusieurs semaines pour éviter de perdre leur emploi, comme les salarié-e-s de chez Fralib à Marseille, ou bien pour ne pas perdre 25% de leur salaire comme les salarié-e-s des Fonderies du Poitou. La journée interprofessionnelle du 11 octobre, malgré toutes les limites que lui ont donné les directions syndicales,sera la prochaine occasion pour se retrouver le plus nombreux-ses possible dans la rue contre le gouvernement et le patronat. N'attendons pas 2012, c'est maintenant que nous devons reprendre l'offensive.


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