Un americain bien tranquille (2002)

Film de Philip Noyce

Titre original: The quiet american

USA, Genre: Espionnage

Avec: Michael Caine, Brendan Fraser, Do Thi Hai Yen, Rade Sebedzija, Tzi Ma, Quang Hai, Ferdinand Hoang, Pham Thi Mai Hoa...

Musique: Craig Armstrong

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SYNOPSIS: Saïgon (Indochine) 1952, Thomas Fowley est un vieux grand reporter pour le London Times un quotidien britannique. Il vit avec Phuong une jeune femme qui fut taxi girl lorsqu'il l'a rencontrée. Il se laisse vivre dans la moiteur du climat et fournit peu d'articles à son journal alors que la France est en guerre contre le Vietminh de Hô Chi Minh. Un jour il croise Alden Pyle un américain venu pour une mission d'aide médicale à la population. Mais dès la première rencontre entre Alden Pyle et Phuong, celui-ci tombe amoureux et s'empresse de le faire savoir à Fowley. Fowley qui va être rappelé en Angleterre par son journal, décide de partir au nord du pays comment se déroulent les combats il tombe sur le massacre d'un village qui semble n'être ni le fait des français ni le fait des vietminhs. Une troisième force miltaire nait avec le général Thé qui semble avoir des soutiens militaires considérables...

CRITIQUE: Deuxième adaptation du roman éponyme de Graham Green. Après Joseph L. Mankiewicz en 1957 voici la version de Philip Noyce qui n'est pas un remake du premier film mais plutôt une réappropriation du roman. Celle-ci est plutôt réussie. La valse entre les trois protagonistes principaux, sous fond d'espionnage, et de coups politiques tordus (pourvu que l'anticommunisme triomphe), est tout à fait bien restitué. Même chose pour le Saïgon des années 1950 et l'ambiance étrange d'attentats quotidiens et personnages aux motivations politiques différentes qui agissent en sous-main. Michael Caine est magnifiquement britannique et Brendan Fraser surprend par la qualité de son interprétation.

La scène d'anthologie: L'attentat sur la place Catinat qui fait surgir l'horreur dans un climat de torpeur générale

NOTE: 15/20

L'anecdote: Le réalisateur producteur et acteur Sydney Pollack qui détenait les droits du roman a consenti à ce que Philip Noyce réalise le film. Il est resté co-producteur.

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