Insecte coléoptère étroit de 10 à 15mm dont les élytres vert vif sont ornés d’au moins deux – et souvent plus – taches blanc crème. Si le nombre et la taille des taches claires sont variables au bord des élytres, il s’en trouve toujours quelques-unes au milieu. Les côtés du corps et les pattes sont rouges et brillent de reflets cuivrés. Outre les longues mandibules, la tête est marquée par les yeux, très gros pour un coléoptère.
Espèce répandue dans toute l’Europe occidentale, elle vit sur les sols sablonneux ou caillouteux. On la rencontre d’avril à septembre, sur les chemins champêtres et forestiers ensoleillés (c’est exactement là que j’ai photographié ma petite bestiole).
Carabe à activité diurne, elle se déplace très rapidement sur le sol (je confirme !) et s’envole brusquement dès qu’elle se sent dérangée. Prédatrice, elle fait la chasse aux autres insectes et araignées (Yesss !) surtout quand le soleil brille. Les jeunes hivernent dans le sol et s’accouplent en mai de l’année suivante.
La larve, longue et étroite, se caractérise par une grosse tête aux puissantes mandibules et par un large pronotum (face dorsale du premier segment du thorax). Elle se creuse un logement en forme de puits vertical dans le sol et s’installe près de l’entrée pour guetter les proies. Dès qu’un insecte passe à proximité, elle se précipite à l’extérieur, l’attrape et l’attire à l’intérieur de sa galerie. Les larves hivernent dans leur logement avant de se nymphoser l’été suivant et de donner naissance à un jeune coléoptère.