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Une fille formidable, Mary Wesley

Publié le 27 septembre 2011 par Antigone

Bonjour à tous ! Allez, je reviens... mais doucement, hein.
(Merci pour vos petits mots. La lecture m'est devenue douloureuse en ce moment... je ne sais pas pourquoi. Je reprends pied peu à peu...)

Il me tardait de découvrir Mary Wesley, après avoir lu tant de billets élogieux sur vos blogs... En bibliothèque, j'ai donc mis le grappin sur un exemplaire disponible, peu importe qu'il soit en gros caractères (ce ne serait pas la première fois)...
Cependant, je ne me doutais pas que la couverture (au charme tout oriental ?!) de ma trouvaille ne correspondrait pas du tout au roman qui se cachait à l'intérieur, ni que l'ouvrage recelait de petits coquilles rayées nerveusement par les lecteurs précédents, ni que le titre que j'avais choisi n'était plus disponible du tout chez l'éditeur...
Pfiou, ça c'est tout moi.

unefilleformidable

Bon bon bon, mais de quoi est-il donc question ? L'intrigue commence à Londres, en 1941, durant les bombardements. Une jeune-fille, Junon Marlowe, environ seize ans, erre dans la ville. Elle vient de laisser au train ses amis d'enfance, deux jeunes gens qui ont profité de ce moment spécial, leur départ pour la guerre, pour abuser lourdement de sa naïveté. Alors que dans la ville règne une atmosphère de folie, un homme distingué lui permet de se réfugier chez lui pour la nuit. Autour d'un whisky, ils noient ensemble leur inquiétude. Son hôte lui remet une lettre de recommandation pour son père, gentleman farmer installé en Cornouailles, puis décède subitement dans son sommeil. Effrayée, Junon s'enfuit, et ne sachant où aller, se rend finalement en Cornouailles où elle fera ainsi la connaissance de Robert Copplestone le père, et de son destin...

Je ne suis pas certaine d'avoir commencé par le meilleur opus de l'auteure tant plébiscitée, soyons honnête, mais ce petit roman au charme romantique, champêtre et désuet, a été une belle manière de remettre le pied à l'étrier du plaisir de lecture... Je n'en garderai pas un souvenir mirifique mais il recèle de beaux portraits, des conversations assez savoureuses et du burlesque en pagaille.

Une lecture à chiner, pour les inconditionnelles... ;)

Emprunté en médiathèque 


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