Pour les retardataires, Kitty, Daisy & Lewis font partie de la fratrie Dhuram et n’ont sans doute pas soixante ans à eux trois. Ils viennent de Londres et on peut dire que c’est leur troisième album. Particulièrement présent, Papa est producteur, collectionneur et grand amateur devant l’éternel de musique. Les rejetons, bercés depuis la plus tendre enfance au rockabilly, au swing, au blues, au ska et au piano bar ont repris le flambeau et se sont créés un univers. Reprenant tous les genres sus-cités et arrosant le tout d’un groove incroyable, ils livrent un album énorme et plein jusqu’à la gueule.
Treize titres, treize bombes. "Tomorrow", où ska et cuivres s’invitent sur un son impeccable, chaud et spacieux. Lewis Dhuram, souvent au chant apporte sa voix motown. "Will I ever" et c’est un parfait blues contrebasse, instrument qui marque le rythme tout le long du disque. Avec solo de guitare vintage pour le coup. Arrive ensuite le premier monstre de l’album. "Baby don’t you know", qui démarre doucement et qui d’un coup d’un seul prend ses jambes à son cou et galope sur un duo contrebasse guitare emporté par des paroles répétitives, autre particularité de leur style. Le final à l’orgue est monumental.
En bref : pouah, un trio londonien cultivé assume son style vintage et balaye large la palette de tous les sons qui font kiffer, avec une bonne humeur et une maîtrise sans défaut, sur des chansons déjà cultes. Note maximale.
Leur site officiel
"Baby don’t you know" et "I’m so sorry" :