De la réalité des clans (une réponse, comme une autre)

Publié le 27 septembre 2011 par Pierrotlechroniqueur

J'en discutais avec son auteur sur twitter, mais je voulais également commenter par voie/voix de blog le billet qu'a écrit Chandres, aujourd'hui sur le sien, et pour lesquels je lui ai déjà apporté quelques réponses.

En premier lieu, et comme je l'ai dit à l'intéressé, il est normal que lorsque l'on critique, l'on puisse être à son tour l'objet de la critique. C'est le rôle des commentaires ici, ou des autres blogs qui peuvent être amenés à excercer un droit naturel pour répondre à mes commentaires. Et puis, souvenons-nous qu'il y a quelques années, j'écrivais : "Après tout, je suis aussi faillible", et poursuivait plus bas avec "En espérant que vous aurez du plaisir à le lire et à apporter vos commentaires, voire même vos propres billets". Par contre, je me réserve bien entendu le droit de répondre, quand je pense que cela peut être utile à éclaircir mon point de vue.

Je trouve par exemple regrettable que Chandres trouve regrettable que j'ai parlé de clans (expression en son temps empruntée, me semble-t-il à Hégésippe Cormier). A ce stade, je me permettrai l'analogie médicale : en identifiant le mal, il est plus facile de le guérir. Même si mon propos n'est pas de guérir quoi que ce soit (je donne un avis, qui est le mien), je pense également qu'il est plus intéressant de savoir à quoi on peut avoir affaire, et proposer une grille de lecture déjà soulevée à de nombreuses reprises, de manière directe ou indirecte, comme par exemple lors d'une élection d'administrateur pour certains cas (pour ne pas citer les élections d'arbitres (trop tard), et j'en passe). Il est presque vrai que, comme le souligne Chandres, "Maintenant, il n'y a plus une seule intervention dans une RA ou dans une discussion qui ne soit pas interprétée comme une manœuvre clanique.". Presque, car si on y regarde de plus prêt, c'était déjà le cas avant (inutile de donner des liens, les historiques du BA, des RA, des arbitrages sont là pour ça).

En fait, pour tout dire, sur le point réalité des clans, j'avais déjà une réponse toute prête : elle est publiée là, et elle date du 22 mai dernier.

Poursuivons. Outre le fait que mon "anonymat" m'arrange bien (effectivement, il permet de prévenir toute "passion" quand à mon existence wikipédienne réelle ou supposée, d'essayer de découpler message et messager, et accesoirement d'avoir une paix royale par ailleurs), je reconnais qu'il est effectivement possible que je fasse partie d'un clan pointé. Ou de l'autre. Ou d'un troisième. Ou d'aucun. Ou encore bien d'autres possibilités. Par contre, je ne peux m'empêcher aussi de relever une phrase intéressante : "Il me semble dans ce cas plutôt mal venu de faire des analyses du microcosme wikipédiens lorsque l'on est acteur et pas seulement observateur". J'ai une liste (que j'espère à jour) de plus de 50 blogs (actifs ou non) de Wikipédiens (actifs ou non). Que doit-on faire ?

Ce qui est bien, par la suite, c'est que j'échappe à la condamnation ex-abrupto de mes écrits, qui se rapprochent trop de Voici. Outre le fait que je ne dispose pas (ou si) des photos compromettantes des Wikipédien(ne)s, toujours plus drôles qu'un monument historique (même photographié avec amour), je me permets de rappeler ici comme sur twitter que je n'ai pas fait que parler des pipolitudes wikipédiennes ces derniers jours (qui de mon point de vue, sont plutôt importantes pour un projet collaboratif au sens où elles l'entravent), mais aussi de fonctionnement, de contenu potentiel, voire même de l'importance d'un principe fondateur. Et d'autres choses. Je n'oblige personne à lire, mais quand même, soyez sympathiques et ne me résumez pas à Gala. Merci d'avance.

La fausse conclusion pierrotique de Chandres m'a amusé : "Pour conclure, je vais utiliser le style de Pierrot justement. On voit bien ces temps ci que ces questions de clans ont été artificiellement montées par quelques Wikipédiens aigri soutenu par un blogueur en mal d'inspiration, tout le monde le dit! Il suffirait de ne plus en parler pour que ca n'intéresse plus personne et que cela ce calme...." puisque je la trouve révélatrice (ah, les aigris, terme ô combien amène), et fausse (tourner la tête en espérant que ça se tasse, ça ne fait qu'ajouter à la poudrière).

Quant au dernier paragraphe, je dois dire que je n'ai rien compris. Peut-être Chandres pourra m'expliquer plus avant, voire pour rendre service à tout le monde, lancer des requêtes RCU sur les votants à l'élection en cours (car ça et les "zombies", effectivement...).

Voilà.