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Synopsis :Le pouvoir de Voldemort s'étend. Celui-ci contrôle maintenant le Ministère de la Magie et Poudlard. Harry, Ron et Hermione décident de terminer le travail commencé par Dumbledore, et de retrouver les derniers Horcruxes pour vaincre le Seigneur des Ténèbres. Mais il reste bien peu d'espoir aux trois sorciers, qui doivent réussir à tout prix.C'est dans une relative newbitude que je suis allée voir la première partie du dernier volet de la saga Harry Potter. Comprenez par là que je confesse ne pas être puriste, je n'ai lu aucun des livres et j'ai vu les précédents films à la TV, qui m'ont relativement plu. Curieuse des passions déclenchées par ce jeune binoclard, j'ai eu mois même envie de savoir ce qui allait arriver à notre cher Harry et à ses teu-po Hermione et Ron. Et c'est pas tout rose.Fini le ton enfantin qui régnait dans les premiers épisodes : ici on ne rigole pas, ça ne déconne pas. Harry s'en prend plein la face, et il ne lui arrive que des merdes. Le film est très sombre, tant visuellement (filtre "nuit froide et inquiétante" tout le long du film), que dans son contenu. Le film commence de façon un peu plus classique, à savoir un peu plus comme les autres épisodes, mais en plus sombre. Mais rapidement, tout prend une autre tournure, plus lente, crépusculaire, introspective même. On est seul avec les trois héros, traqués, perdus dans des paysages grandioses et apocalyptiques. Plus humains, plus adultes, ils sont en proie aux doutes, aux angoisses, au découragement et a la peur surtout, ce qui plaît pas mal a Voldemort. Univers froid, crépusculaires, êtres isolés, menacés, scénario sombre : on plonge vraiment dans un univers noir, à l'esthétique quasi gothique, qui est vraiment prenant. Je lève mon pouce pour les acteurs, Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, qui, dark et torturés à souhait, montrent une étendue intéressante de leur talent. Il y a aussi une très belle séquence d'animation, inattendue mais que j'ai personnellement trouvé magnifique. Cela m'a fait penser aux films d'animation fait avec des silhouettes en papier découpé, comme Les aventures du Prince Ahmed, de Lotte Reiniger (1926). Le film en trois mots : j'attend - la - suite !