Primaires : l’association des républicains de gauche accueille les représentants des candidats.

Publié le 27 septembre 2011 par Letombe

Lors de la présidentielle de 2002 et alors qu’il venait de quitter Jean-Pierre Chevènement et le Mouvement des citoyens, Jacques Desallangre crée l’Association des Républicains de Gauche. Aujourd’hui, l’ARG réunit d’anciens militants de partis de gauche, mais aussi comme l’a rappelé Christian Crohen, le Maire de Tergnier, « des hommes et des femmes sans engagement partisan ». Dans la salle de la base nautique de la Frette, les Républicains de Gauche étaient cependant nombreux pour accueillir Didier Boda, pour le PRG ; Claude Gewerc, Président du Conseil régional, venu plaider la cause de Martine Aubry, et Jean-Jacques Thomas, 1er Secrétaire de la Fédération de l’Aisne du PS, présent pour défendre les idées de François Hollande.

En réaffirmant la nécessité d’une « indispensable unité pour espérer remporter la campagne des Présidentielles », le Responsable socialiste développa les arguments qui correspondent, selon lui, aux priorités de François Hollande, notamment en matière de réforme fiscale, « seule susceptible de financer les réformes des retraites grâce à laquelle les Français qui auront cotisé 41 ans partiront à soixante ans à taux plein, et celles qui permettront, dans le domaine de l’éducation, de créer 60 000 postes de professeurs sur cinq ans ». Pour y parvenir, poursuivit Jean-Jacques Thomas, « tous les revenus seront taxés et sera engagée la progressivité des revenus avec la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu ».

Pour sa part, Claude Gewerc se déclara d’accord à « 90, 85 % avec son interlocuteur », notamment sur l’union de la Gauche après que le Premier Secrétaire du PS ait encore martelé que les sondages n’avaient jamais fait une élection. « Si une majorité convient que Nicolas Sarkozy est un mauvais Président, continua-t-il, il sera un bon candidat parce que prêt à tout. D’où l’importance de notre crédibilité pour lever l’espoir ». Un espoir qui, selon lui, passe également par le contrat de génération qui permettra de conserver un senior dans l’entreprise le temps qu’il parte en retraite à taux plein et d’embaucher un jeune de moins de vingt-cinq ans pour qu’il acquiert l’expérience nécessaire. En échange de quoi, l’entreprise sera dispensée de cotisation sociale pendant trois ans sur les deux emplois.

Jean-Jacques Thomas