Magazine Société

Sénatoriales : vœu pieux pour victoire éclatante

Publié le 27 septembre 2011 par Pascal_martineau

PS-3260.jpgPour tenter de contrer une inexorable montée de la gauche au Sénat depuis plusieurs scrutins successifs, Nicolas Sarkozy avait, comme le fait toujours la droite en pareil cas, changé la règle du jeu. En rehaussant à quatre sièges de sénateurs (au lieu de trois en 2011) le seuil à partir duquel l’élection avait lieu à la proportionnelle, l’Etat UMP a essayé de limiter les dégâts. Perdu ! Avec 177 sièges, la gauche socialiste, verte, communiste et radicale emporte la majorité au Sénat.
Dans le Loiret, l’élection dès le premier tour du sénateur socialiste sortant Jean-Pierre Sueur était aussi inattendue que savoureuse. Elle le fut d’autant plus que le président UMP du Conseil général, Eric Doligé, a dû attendre le second tour pour retrouver son siège et que son compère Jean-Noël Cardoux fait son entrée au Palais du Luxembourg sans savoir obtenu la majorité absolue. L’ancien maire de Sully a pour ainsi dire donné le « la » de son mandat en refusant l’invitation de France Bleu Orléans, lundi 26 septembre, au motif que : « Moins je parle à la radio, mieux je me porte » (sic). Cruel pour un département réputé conservateur.
Mais ici comme ailleurs, les grand électeurs ont sanctionné un gouvernement englué dans les affaires, qui ne cesse de ponctionner le budget de l’Etat – et donc les aides aux collectivités locales – pour faires des cadeaux fiscaux aux plus riches ; un gouvernement qui, sous couvert de décentralisation, réduit en réalité les marges de liberté de communes.

PS-3262.jpg
Don d'ubiquité. Dans le Loiret, le vote des grands électeurs en faveur de Jean-Pierre Sueur marque aussi un rejet de la campagne arrogante et mensongère menée par Eric Doligé qui n’a rien trouvé d’autre, pour expliquer la victoire di socialiste sortant, que de moquer son « don d’ubiquité ». Comme pour mieux cacher, sans doute, son propre don d’invisibilité. Le succès de l’ancien maire d’Orléans sanctionne aussi le mandat fantôme de la très conservatrice Jeannine Rozier.
Mais surtout, les grands électeurs ont validé le travail considérable et dénué de tout sectarisme accompli par Jean-Pierre Sueur pendant dix ans tant au Sénat que dans le Loiret. N’oublions jamais qu’il est arrivé en 2010, premier sur 343, dans le classement établi par le magazine Lyon Capitale de tous les sénateurs, sur le travail parlementaire.
La victoire de Jean-Pierre Sueur l’est aussi à l’intérieur du Parti socialiste, dans le Loiret en particulier, où certains et certaines n’ont de cesse, depuis quelques années, de tenter de le dénigrer et de le déboulonner, lui et ceux qui lui sont fidèles.
Nationalement, on peut espérer que le groupe socialiste du Sénat, à l’instar des grands électeurs du Loiret, reconnaisse à sa juste valeur à la fois l’importance de la victoire de Jean-Pierre Sueur et le travail qu’il a accompli, pour le Loiret, ses communes et ses habitants, pour  la démocratie, pour le Parti socialiste. Vœu pieux ?

>> Voir la déclaration de Jean-Pierre Sueur sur son site

PS : après de longs mois d'absence, me voici de retour sur mon blog. En espérant pouvoir à nouveau l'alimenter régulièrement.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pascal_martineau 319 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine