Plus de 2 millions de personnes, dont 1,34 millions de décès prématurés, sont liés à l'inhalation de particules PM10, d'une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, qui pénètrent dans les poumons, dans la circulation sanguine et sont responsables de cardiopathies, cancers du poumon, de cas d'asthme et d'infections des voies respiratoires inférieures. Principales sources de cette pollution, les centrales électriques et les véhicules à moteur.
Une majorité de zones urbaines au-delà de de 20 µg/m3: L'exposition moyenne annuelle aux particules PM10 de l'immense majorité des populations qui habitent en milieu urbain dépasse le seuil de 20 µg/m3 recommandé dans les lignes directrices de l'OMS. En moyenne, seules quelques villes présentent actuellement des valeurs conformes aux lignes directrices de l'OMS et de nombreux pays sont encore sans réglementation sur la qualité de l'air.
L'urgence de mettre en œuvre des politiques efficaces et de contrôler la situation dans les villes. Une réduction de la concentration annuelle moyenne de particules PM10 de 70 µg/m3 à 20 µg/m3 devrait entraîner une baisse de 15% de la mortalité selon l'OMS. Cela implique à la fois des directives nationales et des initiatives locales, explique le Dr Michal Krzyzanowski, Chef du Centre européen OMS de l'environnement et de la santé à Bonn (Allemagne).
«Grâce aux données tirées du contrôle de la qualité de l'air publiées aujourd'hui, nous savons dans quelles régions il faut agir en priorité et nous pouvons évaluer l'efficacité des politiques et des mesures mises en œuvre».
Source: OMS- accéder aux résultats par pays et par ville