Après avoir touché ce qui ne se défend pas (remplaçants, accompagnement des élèves en difficulté, arts plastiques…), les réductions d’effectifs attaquent ce que voient les parents. (Pourquoi les enseignants se mobilisent - LeMonde.fr)
Un ami, qui vit en proche banlieue, me disait qu’il ne voulait pas imposer une « double peine » à ses (brillants) enfants. C'est-à-dire leur faire donner des cours supplémentaires, pour pallier les faiblesses de l’enseignement public. Alors, il allait déménager dans Paris, à proximité d’une bonne école. Intéressant moyen de sélection.
Et si notre gouvernement avait confondu réformer et dégrader ?
N’est-ce pas un problème général ? Et, en partie, l’explication du changement de couleur du Sénat ? Les élus des petites communes sont las de faire les frais de réformes mal finies ?
Compléments :
- Un autre ami me fait remarquer que la réforme semble avoir remplacé des gens expérimentés par des gens diplômés (on est supposé être compétent lorsque l’on est bac + beaucoup ?). Est-ce bon pour les enfants ?