Magazine Cinéma

Intouchables avec François Cluzet et Omar Sy : tout simplement admirable

Par Stephane Zibi

image from profile.ak.fbcdn.netIntouchables.

C'est peut être ce titre, de ce film d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano, qui pourrait être le seul et unique point faible de celui -ci.

A mi chemin entre un blockbuster sans odeur ni saveur d'Hollywood, une série B ou un nom de super héros de Disney ou Marvel, la banalité de ce mot qui se mêle aussi à une certaine forme de simplicité pourrait finalement avoir l'avantage que l'on se pose devant sans se poser trop de questions ni imaginer si ou cela de l'histoire.

Je parle de point faible car je n'ai pas souvenir depuis bien logtemps , en effet, surtout en n'ayant vu rien d'autre que l'affiche dans les rues de Paris et le teaser, d'avoir été surpris et plus qu'agréablement par un film.

Les acteurs emmenés par un duo, improbable au départ, nous emmènent dès les premières secondes du film dans ce tourbillon. François Cluzet égal à lui même, s'imposant de plus en plus comme une sorte d'assurance qualité film,  Omar Sy tout simplement prodigieux que l'on ne verra plus de la même façon dans son SAV et tout un ensemble d'acteurs avec une mention spéciale pour Mesdemoiselles Audrey Fleurot et Anne Le Ny qui pour des raisons diverses apportent l'équilibre féminin indispensable à ce film.

Cette histoire vraie qu'Olivier Nakache et d'Eric Toledano ont adapté montre sans hésiter qu'ils progressent à chaque film. Ils gagneront certainement avec celui-ci une reconnaissance définitive du public et des professionnels.

Suivez les et pas seulement sur Twitter (quoique c'est un bon début) ,  ils iront loin. Avec ce film, bien sûr déjà, en plus du succès quasi programmé en France, les frères Weinstein (Le Discours d'un Roi, Kill Bill, Inglourious Basterds...) qui après Le Concert ou The Artist continuent de s'intéresser aux films français en les distribuant voire en les remakant aux Etats-Unis.

En rentrant dans la salle et attendant le début du film, je repensais à l'un de leur premier court métrage que je vis de ce duo : "Ces Jours Heureux" qui préfigurait le long métrage culte sur les colonies de vacances "Nos Jours Heureux". J'avais vu et revu leurs autres longs et courts métrages depuis, mais j'étais resté sur celui-ci de 15 minutes.

Après avoir vu Intouchables, je repensa encore à ce court métrage mais différemment. J'eus en tête L'Ecole des Facteurs de Jacques Tati qui donna ensuite Jour de Fête. Vu la qualité d'Intouchables, je me mis à imaginer que ce film pourrait avoir plusieurs Césars voire un Oscar comme pour les Vacances de Mr Hulot à l'époque.

L'analogie j'espère s'arrêtera là avec Tati et que ce duo de réalisateurs continuera de réaliser encore des dizaines de films qui chercheront à nous étonner en ne reproduisant pas la même recette que celles passées et tout en gardant des séquences toujours courtes au détour d'une réplique où l'on rigole vraiment.

Je ne dirai rien donc sur l'histoire d'Intouchables et vous laisserai donc juge pour aller le voir dès sa sortie le 2 novembre prochain, en vous disant peut être de ne pas trop lire à son sujet et de se laisser juste transporter dès les premières secondes.

En attendant, je vous laisse voir ou revoir le court métrage, "Ces Jours heureux" avec Lorant Deutsch et allez y, vous ne le regretterez pas et encore plus si vous avez la chance de le voir en avant première (les dates sont sur la page Facebook ici) !

et merci encore Jérome et à Emery //


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Stephane Zibi 24 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines