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Le président national du Nouveau Mouvement Populaire (Nmp), ex président du Manidem, l'a annoncé lors d'un point de presse jeudi dernier à Douala.
« C'est un soutien patriotique. Je ne vise pas une quelconque insertion dans le dispositif de campagne du président de la République ». C'est dit. Banda Kani, transfuge du Manidem ne fait peut-être pas partie des 23 candidats à l'élection présidentielle du 9 octobre prochain, mais il entend bien y participer à sa manière. Et cette manière, c'est d'inciter les électeurs, du moins ceux de sa nouvelle formation politique, le NMP, créée il y a trois semaines, à privilégier avant tout les intérêts de la nation. Ce qui signifie porter leur choix électoral sur le candidat Paul Biya, « celui qui peut préserver l'équilibre institutionnel du pays ». Une annonce qui en a surpris plus d'un, lors du
point de presse du 22 septembre dernier, à Bonanjo.
Se défendant de prendre un quelconque parti, et en porte à faux avec l'opposition camerounaise, « qui ne propose rien qui aille au-delà de l'anti-Biyaïsme primaire », Banda Kani précise : « Nous ne sommes ni de l'opposition ni du pouvoir, nous sommes là pour le Cameroun. Nous sommes en mesure de nous mettre au-delà du manichéisme primaire partisan qui prévaut. Cette position est extrêmement avant-gardiste ». En effet, pour le président national du NMP, l'environnement politique au Cameroun est trop souvent miné par des individus qui ne voient d'abord que leur bien personnel. Un égoïsme présent à tous les niveaux : « Dans ce pays, il y a encore un gouffre qui sépare les partis politiques, et même le peuple, de l'intérêt de la nation ». Un intérêt menacé selon lui, par « la géopolitique du chaos mise en avant par l'Occident sous le paravent de la promotion de la démocratie et des droits de l'homme ». Des manœuvres qui visent à « restaurer le contexte colonial du 19e siècle ». Et qui ont fait naître un sentiment de peur chez le peuple. Mais Banda Kani, au nom du NMP, tient à rassurer les Camerounais que la paix règnera.
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