(Merci à « Un dessin par jour »)
In Mémoriam, Jean-Louis¹
(En exclu dans les échos de la gauchosphère !) De dangereux gauchistes envahissent le palais du Luxembourg, et repeignent les fauteuils en rose. Bouleversement du paysage politique. La partie adverse tente de minimiser la portée historique de l’événement… Mais les assaillants préviennent : si jamais on leur vole leur victoire, des mesures de rétorsion sont à craindre…
C’est un véritable coup de tonnerre. Malgré les dénégations officielles qu’ont tenu à formuler par différents communiqués plus ou moins laconiques et tendancieux les généraux de l’armée d’occupation, qui tentent de relativiser tant qu’ils le peuvent l’ampleur de l’événement sur l’air de « Gagner une bataille n’est pas gagner la guerre », nous sommes en face de la chute historique de l’une de leurs plus importantes places fortes. Une défaite d’une telle ampleur, qui sonne le glas de la Sarkozie, n’avait pas eu lieu depuis l’An de grâce 1958.
Rassemblés sous l’étendard de l’Union Mariniste Populiste, il semblerait que pour l’heure, en l’état actuel de nos informations, ils aient perdu plusieurs positions, notamment en Ile-de-France, ainsi que l’un de leurs fiefs réputés imprenables, le Morbihan, symbole de leur suprématie.
Aux cris de « Nos ancêtres avaient pris la bastille, nous avons pris le Sénat », le chef des belligérants, un certain Jean Pierre Le Bel , adoubé hier soir par Martine de Lille et François le Batave (qui prétend voir dans cette chute « un signe prémonitoire »), a proclamé hier soir que « le changement est en marche ! ».
Le Général Montebourg, célèbre pour sa belle perruque poudrée, a expliqué cette défaite ennemie par « une rébellion des territoires et des populations abandonnés par l’État ». Pour le notable Paillé, qui manifestement place ses billes pour vendre son produit miracle, « Cette défaite est essentiellement une défaite de l’UMP due au sectarisme de ses dirigeants ».
La camarade Christine Clerc nous relate l’un des épisodes de cette glorieuse bataille dont elle fût témoin :
Par les grilles grandes ouvertes du « Petit Palais » – la résidence du châtelain de ces lieux, accouraient journaleux et portraitistes.. A l’intérieur, les journaleux se massaient devant l’entrée du salon où l’on attendait l’Archer du Roi. . Il apparut soudain, gagna à pas vifs la tribune où, d’ordinaire, il aime discourir et répondre aux questions. D’une voix essoufflée, il reconnut la défaite, salua ses vassaux, [….], constata « la crise de confiance entre les citoyens et leur bon petit roi Nicolas», rappela qu’il était nécessaire de veiller à ce que les efforts fussent « plus justement répartis »… et s’en fut.
Pierre, dit « Le Charon , l »un des conseillers du roi, s’est joint en personne à la fronde, faisant de la victoire des belligérants dont il n’est pourtant pas l’un des leurs le symbole bien malgré lui de ce désaveu du roi Nicolas.
Le traumatisme est grand pour ceux qui soutiennent le régime tant honni … Leurs riches soutiens commencent à avoir peur… Ceci d ‘autant plus que certains des assaillants ont brisé devant témoins la fameuse règle d’or, symbole d’une majorité royaliste en décomposition.
Mais ceux qui en ont assez de ce règne là, quelle que soit leur couleur, se satisferont ils de cette victoire ? Va-t-elle changer quelquechose ? Rien n’est moins sûr… D’autant plus que grondent déjà dans les rangs celles qui, malgré l’ alerte rose, s’estiment,à juste titre lésées de leur maigre représentativité alors qu’elles ont tant contribué à la victoire. Dans 75 ans, seront elles plus nombreuses ? Ça reste à voir…
(bon, ben, Ça, c’est fait… A présent, l’avenir est devant nous. Au succès de notre prochaine bataille !…Dans laquelle le comportement des français de l’étranger pourrait bien faire la différence).
A lire aussi : les projets de Jean-Pierre le Bel (ligérant).
¹… nous ne t’oublions pas. Et sommes certainement plusieurs à regretter qu’en cette occasion historique, tu ne sois pas là pour la commenter.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble