Le comble du Front national

Publié le 14 février 2007 par Ellie Page

Bruno Gollnisch, tout énervé que son gentil candidat (Jean-Marie Le Pen) n'ait pas encore réuni les fameuses 500 signatures, s'indigne : 

"Pourquoiiiii ?"

Oui, pourquoi, gémit-il, impose-t-on aux maires de déclarer publiquement leur soutien ? Il trouve cela anti-démocratique, il pense que ce genre de vote devrait être secret.

Argument imparable : nous, Français, qui allons régulièrement contrôler les élections dans des pays en voie de développement, nous ne serions pas exemplaires ?  De là à réclamer que des étrangers viennent contrôler nos procédures électorales ... non, monsieur Gollnisch n'appellerait pas des étrangers à venir sur notre sol. 

Eh si, il l'a fait ! 

Y'a pas à dire, le FN change.