Il y a tout juste un an disparaissait mon grand-père. J’ai eu l’occasion de vous dire ici tout ce qu’il représentait pour moi. En cet anniversaire je voudrais m’adresser à lui car depuis sa mort, bien des choses se sont passées…
De là haut, te connaissant , tu dois être bien en colère d’avoir vu quelqu’un tenter de me faire passer pour violent et pour un homme sans valeur, toi qui m’en a transmis tant , toi, l’homme sensible et doux, dont j’ai sans doute hérité ces qualités. Je sais que tu as sans doute eu mal pour moi mais comme tu le disais, le mensonge ne paie pas.
C’est vrai pourtant que j’ai eu du mal à te voir partir, que pendant des semaines je n’avais qu’une envie : m’isoler , marcher, et me remémorer notre complicité . Je me demandais aussi égoïstement qui allait me donner l’amour que je n’avais plus de toi .Il m’a fallu du temps avant de reprendre une vie normale, du temps que je comblais dans notre Graoully . Mais de cette période je suis sorti plus fort. Car tu n’aurais pas voulu me voir en sortir autrement.
Alors je suis retourné au travail, j’ai poursuivi ce Graoully Déchaîné , accompagné par de nouveaux amis , délesté des faux, et de ce grand malheur, un an après, je me suis relevé ; aujourd’hui, j’ai l’impression de n’avoir jamais été aussi heureux. Et pas parce que comme disent des mauvaises langues désoeuvrées j’ai 4100 amis sur Facebook ou parce que je martyriserait le public que je reçois dans le cadre du travail ; non, parce que j’ai trouvé ma place., tout en restant droit dans mes bottes, inflexible dans mes valeurs , fidèle à mes amis de 30 ans comme je le serai avec mes nouveaux compagnons de route.
On peut me calomnier autant qu’on veut, je sais qui je suis , et ce que je suis je te le dois. En cela, tu n’es pas mort, tu es toujours avec moi.