Vincent Cespedes est un philosophe, mais il n'est pas fort en orthographe : il est humilié de devoir, à chaque article publié, en appeler a des "rewriters" (?) - par contre, il est fort en franglais...Comme quoi fréquenter des lycées chics ou bien des bahuts de ZEP, ça vous mène au même point. Mais il est où le mythe d'une école à deux vitesses ?
Vincent Cespedes est comme tout le monde : il trouve ses parents ringards alors qu'il est fasciné par la génération de ses grands-parents. C'est pourquoi il traite de haut notre bon BHL (Bernââârd Henri Lévy, pour ceux qui sortent de la jungle amazonienne) mais vénère Bourdieu qu'il cite à tout bout de champ.
Vincent Cespedes commence beaucoup de phrases par "moi, je". Moi, je trouve ça gonflant ... ;-)
Vincent Cespedes a regardé Casimir, moi aussi.
Vincent Cespedes a écrit dans Marianne, moi aussi je le lis...
Mais surtout, Vincent Cespedes rêve d'amours plurielles (eh oui, au féminin pluriel, au masculin singulier, comme délices et orgues) : il est pour la fidélité mais pas pour l'exclusivité. Et en cela, il prône l'égalité homme-femme.
Jusqu'à aujourd'hui, mercredi 25 avril, je n'avais jamais entendu parler de Vincent Cespedes. Et puis j'ai entendu sa voix à la radio en revenant de la jardinerie, sur Europe 1, chez Frédéric Taddéi, après Alexia chaipaquoi et avant Ruquier.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie d'en parler. Sans doute à cause des amours plurielles. C'est une idée qui me plaît, et je suis contente de ne pas être la seule à y avoir pensé. Pourquoi ne pas être en amour comme en amitié, pourquoi exiger l'exclusivité dès l'instant où la "génitalité" entre en jeu ?
Faire l'amour est une activité naturelle, c'est le meilleur moyen de se faire plaisir à pas cher. Après une bonne sieste crapuleuse, pas besoin de faire un footing...
Finalement, Vincent Cespedes et moi avons beaucoup de lieux points communs. Sauf pour l'ôrtaugraffe. Moi, j'écris très bien. Mais j'ai eu 7 au bac philo. Alors, moi, je me tais.