Comme je suis
radine une habituée de la médiathèque, je lis des livres qui datent, les récents étant toujours réservés : le Pierre Bayard, par exemple, "Comment parler des livres que l'on n'a pas lus", invisible en rayon depuis sa sortie, je le lirai l'année prochaine... Je me contenterai donc de vous parler de celui de François Taillandier, "Mémoires de Monte-Cristo". Parce que je l'ai lu.
Vous souvenez-vous de cette suite d'"Autant en emporte le Vent" qui sortit en 1991 ?"Scarlett", d'Alexandra Ripley.
A oublier d'urgence. C'était déjà fait ? bien joué.
Chat échaudé, même échauffé, craint l'eau froide... je n'avais pas tenté depuis longtemps d'ouvrir la prolongation d'un de mes bouquins culte. Qui sont, dans le désordre :
- Les romans de la Comtesse de Ségur
- le Cyrano de Rostand
- Balzac, Zola...
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mais aussi :
- les J. M. Auel
- les Fanny Deschamps
- Les Cavaliers de Kessel
- La Vallée des Roses de Bodard...
(j'illustre avec les couv' qui fait le moins cucul la praline)
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Donc Taillandier est une bonne nouvelle : une bonne vieille nouvelle puisqu'il date de 1994, mais mieux vaut tard que jamais. Beauchamp, le journaliste, part sur la piste du comte qu'il retrouve en 1858, soit 20 ans après sa vengeance illustre. Albert de Morcerf a épousé Haydée et nous nous penchons avec eux sur la trajectoire de ce "père" sans enfants. Car à la fin, il meurt ... assassiné, mais je ne vous dirai pas par qui. Vous le trouverez vous-mêmes : doit bien y avoir une médiathèque près de chez vous ...
Quelques extraits :
" Lorsque nous séjournâmes au monastère de Carmel, j'avais compris que je mourrais désespéré de n'avoir presque rien vu, presque rien connu, presque rien compris, presque rien aimé. Comme le monde est grand ! Ce que nous appelons vivre et connaître, c'est effleurer la vie en quelques points, comme la tangente effleure le cercle, comme l'oiseau touche à la branche."
Like the bird on a wire ... je vous laisse continuer "le gribouillis aux yeux de Dieu que forme une créature en croyant vivre".
Gribouillons, gribouillons, il en restera toujours quelque chose...