Après Vincha, Madjo, Ornette, Gael Faure, c’est à May Day de nous révéler ce qu’elle écoute. On l’avais soumise il y a quelques temps à l’exercice de la looselist, cette fois c’est une jolie playlist avec du bon rock qu’elle nous fait découvrir. Un délice.
Pour rappel, à noter en rouge dans ton agenda : May Day sera à l’International le 2 octobre.
1/ PJ Harvey « We float »
C’est tellement difficile pour moi de ne choisir qu’un seul titre de sa discographie.. qui tourne en boucle et par phases dans mon iPod. Tous les chemins m’y ramènent forcément (mais c’est loin d’être une fatalité). Une carrière de quasi 20 ans maintenant, une artiste qui s’est toujours renouvelée.. Chaque nouvel album est une nouvelle claque. Pour moi, PJ Harvey est une constante, un point d’ancrage, un sas de sécurité. Et un synonyme d’excellence et de pure beauté. Dieuse, quoi.
2/ Turin Brakes « Long Distance »
Ce groupe est un autre référent pour moi. Mélodies, harmonies, poésie, trucs en -ie, tout est wow. Ils pourraient être le Fils et le Saint-Esprit. (Et je suis très contente parce que je viens d’acheter mes places pour aller les voir à Londres.)
3/ Feist « Limit to your love »
Il me tarde d’être le 3 octobre pour la sortie de son nouvel album
4/ Interpol « Pace is the trick »
J’ai été très déçue quand je les ai vus sur scène, mais je reste fan des albums. Et de ce morceau, ne serait-ce que pour les parties de guitare…
5/ Ornette « Bye bye Baby Bye bye »
Au moment où j’écris ces lignes, je réalise que mon morceau préféré d’Ornette (que j’adore, la chanteuse, la musicienne, la fille) n’est pas sur son album.. (Crazy, qui sort cette semaine). Il est dans mon iPod, parce que je suis super VIP, mais c’est pas sympa pour vous, alors du coup je choisis « Bye bye Baby Bye bye » (mais ça a été dur, tout l’album est super)
6/ Arman Mélies « Papier Carbone »
Je n’écoute pas de « chanson française ». Enfin je n’écoute à peu près rien de français. Mais tous les 10 ans, il y a un disque écrit en français qui passe à travers les mailles et qui devient un référent. Cet album d’Arman Méliès (Casino) en fait partie: c’est beau, c’est remarquablement bien écrit et bien arrangé, bref ce disque m’a bouleversée. (On m’a présenté Arman Méliès il n’y a pas très longtemps, c’était ridicule, je ne savais pas quoi lui dire, j’avais 12 ans.)
7/ Foster the people « Pumped up kicks »
La BO de mon été californien. Entendu ce titre une fois à la radio, et il ne sortait plus de ma tête. Donc j’ai ramené l’album lors de ma traditionnelle descente punitive chez Amoeba (d’environ 30 disques, cette fois.)
8/ Spoon « Before destruction »
Idem, un disque que j’ai acheté cet été, mais qui date de l’année dernière (Transference). C’est LE disque que j’écoute en boucle en ce moment, j’adore ce genre de son « sale mais super soigné », arrangé et produit très intelligemment, bref un vrai kiff.
9/ Oasis « Columbia »
Oui, oui, oui, je vous entends déjà.. On dira ce qu’on voudra d’Oasis, il n’empêche que si toute leur discographie n’est pas irréprochable, ils ont tout de même commis d’incroyables chansons aussi, ce « Columbia » notamment. (et j’en trouve aussi sur des albums décriés, pas que sur Definitely Maybe) Cette arrogance, ce swag absolument british.. Les dieux de mon adolescence. Tellement que j’ai deux chats (enfin ce sont les chats de mes parents maintenant) qui sont frères, que j’ai appelés Liam et Noel. The Challaghers, donc.
10/ Elliott Smith « Can’t make a sound »
Elliott Smith, en soi, ça se passe d’explication (d’ailleurs, je viens d’avoir un chaton, je voulais d’abord l’appeler Elliott). Le choix du morceau aussi, du coup, mais le texte me hante depuis quelques années, si bien que quand on me dit « Elliott Smith » c’est toujours le premier auquel je pense.