Et d’abord une petite photo au refuge avant de se coucher, impressionnant ciel de nuages bleus, incroyable saturation de la couleur de l’herbe. Photoshop peut aller se brosser.
La même vue au réveil, les nuages sont partis, je découvre le glacier au loin.
C’est parti pour la balade du jour, au pied du glacier Vatnajökull.
La glace est vraiment d’un bleu très pur, ce n’est pas un effet de la photo.
Sur la rive vous pouvez ramasser et manger des petits morceaux d’iceberg échoué. L’idée d’avaler une eau et des particules d’air ayant été bloqué à l’état solide durant des milliers d’années, ça laisse penseur.
L’Islande, c’est aussi le pays des elfes et des lutins, on s’attendrait à les voir surgir au bord des eaux.
Des oies sauvages de passage pendant l’été.
Recette islandaise du jour : vous prenez un gigot d’agneau, vous l’enroulez de ces petites fleurs violettes dont je ne me souviens plus le nom que vous aurez tranquillement cueillis l’après-midi, vous enfermez le tout dans un papier d’alu et recouvrez de braises chaudes (dans un barbecue, ou une cheminée). Avec des patates cuites de la même façon et de la confiture, c’est à tomber par terre.
Formation archéologique en touche de piano. Quand mère nature se lance dans l’art moderne.
En haut, on se retourne pour découvrir la vallée sous les petites averses éparses mais régulières qui nous tombent dessus.
Soudain, un nuage nous tombe dessus. En quelques secondes, on n’y voit plus à 2 mètre.
J’ai tout juste le temps de prendre le glacier en photo avant qu’il disparaisse complètement devant nos yeux.